
Mes déglutitions sont ici jetées !
Posté par chevalier dupin,
22 novembre 2008
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mes sonnets de nuit, mes sonnets de jour
Avec un sacré feu, ai-je su débuter.
L'avaleur n'attend pas, le nombre des années !
Or jamais les fièvres, depuis ne m'ont quittées,
Bien que d'autres choses, j'ai empli mon gosier !
Ainsi parfois si durs, pour mon doux pilulier,
Blancs comme des cachets, des hivers enneigés,
Tels pastillas dorées, des torrides étés,
Engloutis rondement, m'en ont tant fait baver !
Après quelques chagrins, dans la gorge crissant,
Un ver solitaire, pomme d'adam croquant,
Sabre au clair connus-je un arrière-goût d'enfer !
Devenant en l'Eden, serpentaire si fier,
Sauf les mots couleuvrins, presque rien je digère ;
Puisque la rareté, fait l'avaleur sincère !
L'avaleur n'attend pas, le nombre des années !
Or jamais les fièvres, depuis ne m'ont quittées,
Bien que d'autres choses, j'ai empli mon gosier !
Ainsi parfois si durs, pour mon doux pilulier,
Blancs comme des cachets, des hivers enneigés,
Tels pastillas dorées, des torrides étés,
Engloutis rondement, m'en ont tant fait baver !
Après quelques chagrins, dans la gorge crissant,
Un ver solitaire, pomme d'adam croquant,
Sabre au clair connus-je un arrière-goût d'enfer !
Devenant en l'Eden, serpentaire si fier,
Sauf les mots couleuvrins, presque rien je digère ;
Puisque la rareté, fait l'avaleur sincère !