
Ma dernière heure !
Posté par chevalier dupin,
07 décembre 2008
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mon fourre-tout fou
Mon horloge va rendre l'âme.
Hier déjà, son coeur de drame,
Battait moins bien la breloque.
Aujourd'hui, je l'entends filer à l'anglaise,
Qui claque ou qui cloque,
Qui termine hoquetant son malaise,
Allant par une mortelle fenêtre,
Y balancer, jeter l'argent de son sceptre.
Ses pièces par douzaines sonnantes,
Puis ultième trébuchante,
Comme elle se doit dans l'engrenage,
Subitement, elle meure pétante,
Sous les piles, étouffée,
Aux ages, aux ans, aux anges sages,
D'exactitude justement toquante,
Injustement assassinée.
Maintenant que ma régulière
A pris ses cliques et ses tacs
Ses tics et ses claques,
J'erre en dilettante,
Egaré révolu,
Au cimetière sans repère,
Ma vie de rythme exempte,
De tant de moments, perdue.
Devant le mausolée éléphantesque,
Ma bouche ouverte glacée dans l'air,
Froide comme tombale la pierre,
Scande intemporelles, les arabesques
De l'oraison la plus forte
Pour toujours la meilleure,
Pour celle qui me levait de bonheur
Et qui désormais, mes pleurs emporte.
Enfin, s'envolent mes minutes papillons.
Frémissant de feu bourdon,
Assourdi au glas,
A l'autel funèbre sans suite,
Je songe abandonné ,
A jamais mal secondé,
Que le temps a des fuites,
Que rien ne réparera !
Hier déjà, son coeur de drame,
Battait moins bien la breloque.
Aujourd'hui, je l'entends filer à l'anglaise,
Qui claque ou qui cloque,
Qui termine hoquetant son malaise,
Allant par une mortelle fenêtre,
Y balancer, jeter l'argent de son sceptre.
Ses pièces par douzaines sonnantes,
Puis ultième trébuchante,
Comme elle se doit dans l'engrenage,
Subitement, elle meure pétante,
Sous les piles, étouffée,
Aux ages, aux ans, aux anges sages,
D'exactitude justement toquante,
Injustement assassinée.
Maintenant que ma régulière
A pris ses cliques et ses tacs
Ses tics et ses claques,
J'erre en dilettante,
Egaré révolu,
Au cimetière sans repère,
Ma vie de rythme exempte,
De tant de moments, perdue.
Devant le mausolée éléphantesque,
Ma bouche ouverte glacée dans l'air,
Froide comme tombale la pierre,
Scande intemporelles, les arabesques
De l'oraison la plus forte
Pour toujours la meilleure,
Pour celle qui me levait de bonheur
Et qui désormais, mes pleurs emporte.
Enfin, s'envolent mes minutes papillons.
Frémissant de feu bourdon,
Assourdi au glas,
A l'autel funèbre sans suite,
Je songe abandonné ,
A jamais mal secondé,
Que le temps a des fuites,
Que rien ne réparera !