
Indigeste, je tourne la pige !
Posté par chevalier dupin,
17 décembre 2008
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mon fourre-tout fou
Janvier, que j'enviais ta blancheur
Dans ta fosse de fausse innocence,
Quand galette sous ta profonde régence,
Eût fève vrillée dans sa bonne pâte,
Donnant libre cours au jeu des dates !
Février, tu avais brillé de mille lueurs,
Dans mes yeux attachés à la crêpière,
En attendant tes bugnes, plombées dernières,
Qui introduisaient par un mardi de grâce,
Les jours rouges au visage de Mars !
Mars, j'avais piqué ton bâton de maréchal
Au marshmallow cuisiné à ton art martial,
Voyant dans tes "bon sang" d'ides, issues d'empereur,
Les dorés cyprins de la pisciforme farce
Garnissant le débutant qui prendrait ta place !
Paisible Avril, havre illustre qui m'estomaque,
Tu changeais lièvre de Mars en lapin de Pâques.
Mes instants passés à ton fil s'en découvraient
Chocolats coupés de ce qui faisait ton beurre,
Mais à ta fin, quel regret qu'il y eût un Mai !
Je ne boudais tes douceurs mon joli Mai,
La soupe à l'oignon primant tes ardeurs
Aux brins de l'aube en folie et muguet.
Ton temps des cerisiers en fleurs s'y commandait,
Bientôt y étant enjoints, les fruits bigarrés !
Puis passé le Mai, passait mon Juin,
De demains sages en hallucinés demains.
Des feux de la Saint-Jean ou du solstice païen,
Moi, je n'y goûtais de fumaison en pain d'épices,
Par d'autres jus y aimant les délices !
Juillet célébrant ensuite l'indépendance,
D'abord fêtais-tu Thierry en gourmande chance :
Bleu coq, racé blanc saignant, frit rouge enfin.
Tu me fis drapé de volatiles fragrances,
Encor sans doute humer le parfum des vacances !
Auguste d'Août aussi tu me rappelais,
Un défilé : celui nombreux de mes étés.
Tel une abeille d'Epicure, j'y dardais,
Enlevais aux bougies, l'essoufflement de l'heure,
Vite m'envolant vers trentenaire vendangeur !
Aux pieds de ceps tant braves,
Je devinais l'odeur de vins suaves,
Label lisant, entre tes vignes de Septembre,
Prêt à manier, à l'entrée d'une saison de pleurs,
Le loqueteau brillant d'automnale antichambre !
En montagnes russes ad hoc, tôt bronzant tes feuilles,
Partant d'un grand huit révolutionnaire,
Toi, Octobre m'offrais au palais mille-feuilles,
A la crême tsarine, à tomber par terre,
Vers quinquenoves ambrés, des senteurs au hasard !
Novembre, plus vieux sans chiffre romain,
Alors que tu innoves ambroisie de tous saints,
Autrefois ne me rassasiant d'éternité,
Je me gavais par cinq de tes saint-honorés,
De grandesse en braies, atteignant balthazar !
De ta froide rudesse en brumes hivernales,
Décembre, malgré tes orages givrés,
Embûches glacées à la chasse aux papillottes,
Avec ta norvégienne omelette en régal,
Ta Geisha, du chapon, si bien me servais !
Puis voilà que bon an valant, j'ai mal au coeur,
Enterrant douze rois croqués par ma faute,
Priant qu'aucune purge ne s'en vienne,
Criant : "vivent les rois de l'année prochaine,
Et plus qu'à demi, le neuf appétit noceur" !
Dans ta fosse de fausse innocence,
Quand galette sous ta profonde régence,
Eût fève vrillée dans sa bonne pâte,
Donnant libre cours au jeu des dates !
Février, tu avais brillé de mille lueurs,
Dans mes yeux attachés à la crêpière,
En attendant tes bugnes, plombées dernières,
Qui introduisaient par un mardi de grâce,
Les jours rouges au visage de Mars !
Mars, j'avais piqué ton bâton de maréchal
Au marshmallow cuisiné à ton art martial,
Voyant dans tes "bon sang" d'ides, issues d'empereur,
Les dorés cyprins de la pisciforme farce
Garnissant le débutant qui prendrait ta place !
Paisible Avril, havre illustre qui m'estomaque,
Tu changeais lièvre de Mars en lapin de Pâques.
Mes instants passés à ton fil s'en découvraient
Chocolats coupés de ce qui faisait ton beurre,
Mais à ta fin, quel regret qu'il y eût un Mai !
Je ne boudais tes douceurs mon joli Mai,
La soupe à l'oignon primant tes ardeurs
Aux brins de l'aube en folie et muguet.
Ton temps des cerisiers en fleurs s'y commandait,
Bientôt y étant enjoints, les fruits bigarrés !
Puis passé le Mai, passait mon Juin,
De demains sages en hallucinés demains.
Des feux de la Saint-Jean ou du solstice païen,
Moi, je n'y goûtais de fumaison en pain d'épices,
Par d'autres jus y aimant les délices !
Juillet célébrant ensuite l'indépendance,
D'abord fêtais-tu Thierry en gourmande chance :
Bleu coq, racé blanc saignant, frit rouge enfin.
Tu me fis drapé de volatiles fragrances,
Encor sans doute humer le parfum des vacances !
Auguste d'Août aussi tu me rappelais,
Un défilé : celui nombreux de mes étés.
Tel une abeille d'Epicure, j'y dardais,
Enlevais aux bougies, l'essoufflement de l'heure,
Vite m'envolant vers trentenaire vendangeur !
Aux pieds de ceps tant braves,
Je devinais l'odeur de vins suaves,
Label lisant, entre tes vignes de Septembre,
Prêt à manier, à l'entrée d'une saison de pleurs,
Le loqueteau brillant d'automnale antichambre !
En montagnes russes ad hoc, tôt bronzant tes feuilles,
Partant d'un grand huit révolutionnaire,
Toi, Octobre m'offrais au palais mille-feuilles,
A la crême tsarine, à tomber par terre,
Vers quinquenoves ambrés, des senteurs au hasard !
Novembre, plus vieux sans chiffre romain,
Alors que tu innoves ambroisie de tous saints,
Autrefois ne me rassasiant d'éternité,
Je me gavais par cinq de tes saint-honorés,
De grandesse en braies, atteignant balthazar !
De ta froide rudesse en brumes hivernales,
Décembre, malgré tes orages givrés,
Embûches glacées à la chasse aux papillottes,
Avec ta norvégienne omelette en régal,
Ta Geisha, du chapon, si bien me servais !
Puis voilà que bon an valant, j'ai mal au coeur,
Enterrant douze rois croqués par ma faute,
Priant qu'aucune purge ne s'en vienne,
Criant : "vivent les rois de l'année prochaine,
Et plus qu'à demi, le neuf appétit noceur" !