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Posté par chevalier dupin,
21 décembre 2008
·
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mon fourre-tout fou
Aujourd'hui à force de me replier,
J'ai touché le fond de moi-même,
Le fond du trouvère,
Le fond du troubadour,
Le fond du trou tout court !
J'avais pourtant commencé un rêve,
J'avais fini pourtant mon dernier vers,
Et pourtant me voilà essuyer le pire des revers !
Maintenant fondu, enchaîné dans mes problèmes,
Je me fais un cinéma de rien.
Bien que je me remue, m'atterre,
Je creuse à rester sur ma fin,
Ou plus qu'à la tâche m'achève !
Nulle part qu'ici,
J'atteins le panthéon du néant ;
Comme un beau zéro,
J'y atterris moins que vivant !
Et puis, et sur la margelle d'un nouveau... puis,
Venue de tout là-haut :
Une petite voix pas du tout monocorde,
Qui tresse les mots à la diable,
Comme un divin cable au doux vocable,
Et au saut duquel je m'accroche,
Quand il me lance : "Papa, je vais me coucher,
Tu me bordes ?"
Alors, mon coeur retrouve chaude sa poche,
Ma tête redevient dingue de sa cloche,
Une pépite de bonheur m'emplit la sacoche !
Je ne sais ce que me réserve l'avenir,
Mais quel plaisir,
Que de s'ouvrir une parenté,
Avec une fille et qu'on est puisatier !
J'ai touché le fond de moi-même,
Le fond du trouvère,
Le fond du troubadour,
Le fond du trou tout court !
J'avais pourtant commencé un rêve,
J'avais fini pourtant mon dernier vers,
Et pourtant me voilà essuyer le pire des revers !
Maintenant fondu, enchaîné dans mes problèmes,
Je me fais un cinéma de rien.
Bien que je me remue, m'atterre,
Je creuse à rester sur ma fin,
Ou plus qu'à la tâche m'achève !
Nulle part qu'ici,
J'atteins le panthéon du néant ;
Comme un beau zéro,
J'y atterris moins que vivant !
Et puis, et sur la margelle d'un nouveau... puis,
Venue de tout là-haut :
Une petite voix pas du tout monocorde,
Qui tresse les mots à la diable,
Comme un divin cable au doux vocable,
Et au saut duquel je m'accroche,
Quand il me lance : "Papa, je vais me coucher,
Tu me bordes ?"
Alors, mon coeur retrouve chaude sa poche,
Ma tête redevient dingue de sa cloche,
Une pépite de bonheur m'emplit la sacoche !
Je ne sais ce que me réserve l'avenir,
Mais quel plaisir,
Que de s'ouvrir une parenté,
Avec une fille et qu'on est puisatier !