
Dieu lâche les siens !
Posté par chevalier dupin,
28 décembre 2008
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mon fourre-tout fou
Hurlant à la mort de la nuit,
Grondant dès son lever, aujourd'hui,
Dimanche montre déjà les dents,
Retrousse les babines du firmament,
Pourtant habitué à faire le beau,
A nous faire la fête plutôt !
Alors, pour s'abriter de l'averse,
Le matin en chasse, poursuivant midi,
Courant sans arrêt, après tout, tout seul
Ou fou sur les chemins de traverse,
Vite se couvre d'un parapluie.
Aussi grave qu'un épagneul,
En manque d'Espagne,
Il s'accentue-là comme un mât de Cocagne !
Ne s'attendant à cette niche,
Soudain à ses côtés tel une levrette,
Voilà qu'en saccades, le vent halète,
Puis aboyant ses ordres à qui mieux mieux,
Les presse en meute.
Leu, leu les remuant, ensuite il les queute,
Pour changer le goutte à goutte en tempête,
Pour forcir des éléments l'aqueux !
Encore au sein du ciel, la blancheur il aspire,
Poussant dame Nature à ce qu'elle allaite,
Avec la ferveur albinos d'une mère caniche.
Ainsi filant petitement son coton,
(Ouate à l'instar d'une image d'Albion,)
Chute la neige en chiots et chatons !
Quand par douzaine au clocher,
Qui les laisse frisonnantes, perler en collier,
Les heures redoublent de glas enfin,
Monsieur Météo gueule à pierre fendre,
A ceux qui veulent bien l'entendre,
Qu'un froid mordant, tombé sur nos os, va durer,
Puisqu'assurément vous l'aviez deviné,
S'abat sur nous la rage d'un temps de chien !
Grondant dès son lever, aujourd'hui,
Dimanche montre déjà les dents,
Retrousse les babines du firmament,
Pourtant habitué à faire le beau,
A nous faire la fête plutôt !
Alors, pour s'abriter de l'averse,
Le matin en chasse, poursuivant midi,
Courant sans arrêt, après tout, tout seul
Ou fou sur les chemins de traverse,
Vite se couvre d'un parapluie.
Aussi grave qu'un épagneul,
En manque d'Espagne,
Il s'accentue-là comme un mât de Cocagne !
Ne s'attendant à cette niche,
Soudain à ses côtés tel une levrette,
Voilà qu'en saccades, le vent halète,
Puis aboyant ses ordres à qui mieux mieux,
Les presse en meute.
Leu, leu les remuant, ensuite il les queute,
Pour changer le goutte à goutte en tempête,
Pour forcir des éléments l'aqueux !
Encore au sein du ciel, la blancheur il aspire,
Poussant dame Nature à ce qu'elle allaite,
Avec la ferveur albinos d'une mère caniche.
Ainsi filant petitement son coton,
(Ouate à l'instar d'une image d'Albion,)
Chute la neige en chiots et chatons !
Quand par douzaine au clocher,
Qui les laisse frisonnantes, perler en collier,
Les heures redoublent de glas enfin,
Monsieur Météo gueule à pierre fendre,
A ceux qui veulent bien l'entendre,
Qu'un froid mordant, tombé sur nos os, va durer,
Puisqu'assurément vous l'aviez deviné,
S'abat sur nous la rage d'un temps de chien !