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Rêves, visions en procès ! (dédicace spéciale à Schesinger évadé et à Ned Malone : Bonne récupération d'anniversaire messieurs !)
Posté par chevalier dupin,
03 janvier 2009
·
419 visite(s)
mon fourre-tout fou
J'aurais voulu être un grand fakir,
A l'instar de ceux des indes,
Sous un flegmatique empire,
Mais je souffre d'une terrible malchance,
Puisqu'une sorte de zombie boulimique étant,
Par dessus le marché, tellement bon vivant !
Souvent derrière mon guéridon,
Devant les clients d'en face,
Seul mon pantalon en mène large !
Leurs questions revenant à ma charge,
Nonobstant mes presque savantes passes,
Pendant que précisément je me concentre,
Quelle poisse ! Ce n'est que de jambon
Dont je me paye une transe !
Pire si la dame qui me consulte,
Me demande pour elle-même,
Ce que je vois ou j'ausculte,
Dans ma boule de cristal de Bohême,
Suis-je capable de crier :
"A plumer une bonne dinde !"
Néanmoins, ai-je un don
Pour me faire pardonner :
J'ai déjà su expliquer avec malice,
Que depuis qu'ancestrale malédiction,
Fut jetée par d'horribles prêtres de Rome,
Je suis obligé de puiser
En gargouillis à mon divin ventre
Le meilleur de mes auspices,
Orgiaques en somme !
Ainsi le tour est-il joué !
Parfois, hélas cependant,
Moins bien je m'en tire !
Ce fut le cas hier où sans mentir,
Quand j'écoutais l'oracle de ma gorge,
Donc attentif devin entre deux eaux,
Mes chalands, à me voir tourner autour du pot,
(Malgré mon insolente double-vue,
Ou les croyances nées de mes grands crus),
Tempêtèrent à mon nez rougissant,
Comme soufflets de forge !
Après de cet épisode,
Le douloureux opprobre,
J'ai décidé, sans que ça soit commode,
D'un peu jeûner,
Puis alors d'être sobre.
Bien que je me donne, pourtant
Un mal de chien,
A emprunter le sérieux d'un pape,
Je n'arrive pas à présent,
A surmonter, c'est idiot !
Un autre de mes handicaps.
Lorsque cet abruti d'écrivain,
Aveugle, muet triplé d'un manchot,
Là, par sa femme me sollicite,
Au prétexte qu'il ne peut,
Retranscrire exactement,
Ce que son imagination lui dicte,
De ne réussir à lire ses pensées ;
Je suis malheureux,
Je me sens si bête,
Car absurdement,
Je suis un voyant analphabète !
A l'instar de ceux des indes,
Sous un flegmatique empire,
Mais je souffre d'une terrible malchance,
Puisqu'une sorte de zombie boulimique étant,
Par dessus le marché, tellement bon vivant !
Souvent derrière mon guéridon,
Devant les clients d'en face,
Seul mon pantalon en mène large !
Leurs questions revenant à ma charge,
Nonobstant mes presque savantes passes,
Pendant que précisément je me concentre,
Quelle poisse ! Ce n'est que de jambon
Dont je me paye une transe !
Pire si la dame qui me consulte,
Me demande pour elle-même,
Ce que je vois ou j'ausculte,
Dans ma boule de cristal de Bohême,
Suis-je capable de crier :
"A plumer une bonne dinde !"
Néanmoins, ai-je un don
Pour me faire pardonner :
J'ai déjà su expliquer avec malice,
Que depuis qu'ancestrale malédiction,
Fut jetée par d'horribles prêtres de Rome,
Je suis obligé de puiser
En gargouillis à mon divin ventre
Le meilleur de mes auspices,
Orgiaques en somme !
Ainsi le tour est-il joué !
Parfois, hélas cependant,
Moins bien je m'en tire !
Ce fut le cas hier où sans mentir,
Quand j'écoutais l'oracle de ma gorge,
Donc attentif devin entre deux eaux,
Mes chalands, à me voir tourner autour du pot,
(Malgré mon insolente double-vue,
Ou les croyances nées de mes grands crus),
Tempêtèrent à mon nez rougissant,
Comme soufflets de forge !
Après de cet épisode,
Le douloureux opprobre,
J'ai décidé, sans que ça soit commode,
D'un peu jeûner,
Puis alors d'être sobre.
Bien que je me donne, pourtant
Un mal de chien,
A emprunter le sérieux d'un pape,
Je n'arrive pas à présent,
A surmonter, c'est idiot !
Un autre de mes handicaps.
Lorsque cet abruti d'écrivain,
Aveugle, muet triplé d'un manchot,
Là, par sa femme me sollicite,
Au prétexte qu'il ne peut,
Retranscrire exactement,
Ce que son imagination lui dicte,
De ne réussir à lire ses pensées ;
Je suis malheureux,
Je me sens si bête,
Car absurdement,
Je suis un voyant analphabète !
