
Légère illusion poétique ?
Posté par chevalier dupin,
09 janvier 2009
·
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mon fourre-tout fou
Dans la main des nuages,
Paumés en mon mirage,
Tous les oiseaux bougent
La lumière à leur plumage.
J'en connais même certains,
En mes rêves, bénévoles,
Qui sifflent la couleur en refrains,
Qui peignent comme ils volent.
Ainsi valeureux, la gamme débutant,
Les ailes humides, le Travailleur rouge,
Par son bec flûtant le do,
Pigmente larmes à mon vent.
Le Saltator à bec orange,
Lui donnant du ré en échange,
Tinte puis va teindre à son cirage
Le cuir mouillé de mes gouttes d'eau ;
Tandis que le Coulicou à bec jaune,
N'étant artiste béjaune,
A déjà mis son or et son mi,
Dans les cheveux de ma pluie.
Quant au Malcoha à bec vert,
Senti pareil à l'émeraude que j'espère,
Par la grâce d'un fa, du fard de sa palette,
Noie-t-il en lui toute ma tempête.
Lorsque le Sénégalis à bec bleu,
Parce qu'à mon sol, encore il pleut,
Prouve le sien à l'harmonie de sa peinture,
Que voilà joliment retouché mon azur !
Et puisqu'il me pousse son la,
Le Gros-Bec indigo n'en reste-là.
Dans le temps calibré à sa taille,
Il m'y gagne une splendide bataille.
Mais c'est d'un Bec-Rond violet
Que se conditionne la moiteur de l'air,
Au son de son si, si parfait,
Qui réchauffe tant mon atmosphère.
Alors enfin, sous mes yeux baignés d'onirisme,
Une pensée éclairée d'ornithologie en prisme,
Dessine un arc-en-mon-ciel musical,
Dont bien entendu, j'irise mon coeur sans mal !
Paumés en mon mirage,
Tous les oiseaux bougent
La lumière à leur plumage.
J'en connais même certains,
En mes rêves, bénévoles,
Qui sifflent la couleur en refrains,
Qui peignent comme ils volent.
Ainsi valeureux, la gamme débutant,
Les ailes humides, le Travailleur rouge,
Par son bec flûtant le do,
Pigmente larmes à mon vent.
Le Saltator à bec orange,
Lui donnant du ré en échange,
Tinte puis va teindre à son cirage
Le cuir mouillé de mes gouttes d'eau ;
Tandis que le Coulicou à bec jaune,
N'étant artiste béjaune,
A déjà mis son or et son mi,
Dans les cheveux de ma pluie.
Quant au Malcoha à bec vert,
Senti pareil à l'émeraude que j'espère,
Par la grâce d'un fa, du fard de sa palette,
Noie-t-il en lui toute ma tempête.
Lorsque le Sénégalis à bec bleu,
Parce qu'à mon sol, encore il pleut,
Prouve le sien à l'harmonie de sa peinture,
Que voilà joliment retouché mon azur !
Et puisqu'il me pousse son la,
Le Gros-Bec indigo n'en reste-là.
Dans le temps calibré à sa taille,
Il m'y gagne une splendide bataille.
Mais c'est d'un Bec-Rond violet
Que se conditionne la moiteur de l'air,
Au son de son si, si parfait,
Qui réchauffe tant mon atmosphère.
Alors enfin, sous mes yeux baignés d'onirisme,
Une pensée éclairée d'ornithologie en prisme,
Dessine un arc-en-mon-ciel musical,
Dont bien entendu, j'irise mon coeur sans mal !