Toi Borée, mon ami du jour d'avant,
Quand moi ne suis que chuchotant,
Voilà que tu me souffles à l'oreille,
Que le secret est une folie sans pareille,
Et que je devrais lever le mystère,
Qui se cache sous mes grands airs.
Tandis que tu disperses le tien à tes quatre frères,
Aux rafales que tu me dresses en barrières,
J'oppose la faiblesse de mon mur,
Celui de la respiration d'un murmure.
Mais quand tu balayes les souvenirs du parterre,
Que tu maltraites la mémoire des arbres,
Ôtant l'ocre feuillu du sol, dénudant son marbre,
Lui redonnant la teinte qui pave l'enfer,
Je n'y tiens plus, fatalement je me fâche,
Dans tes puissantes vocalises, ma colère se lâche.
Bien que la sagesse me susurre le contraire,
Je hurle avec tes loups comme Cerbère,
Je te demande à tue-tête de te taire.
M'entendras-tu enfin, satané vent d'hiver ?
Quand moi ne suis que chuchotant,
Voilà que tu me souffles à l'oreille,
Que le secret est une folie sans pareille,
Et que je devrais lever le mystère,
Qui se cache sous mes grands airs.
Tandis que tu disperses le tien à tes quatre frères,
Aux rafales que tu me dresses en barrières,
J'oppose la faiblesse de mon mur,
Celui de la respiration d'un murmure.
Mais quand tu balayes les souvenirs du parterre,
Que tu maltraites la mémoire des arbres,
Ôtant l'ocre feuillu du sol, dénudant son marbre,
Lui redonnant la teinte qui pave l'enfer,
Je n'y tiens plus, fatalement je me fâche,
Dans tes puissantes vocalises, ma colère se lâche.
Bien que la sagesse me susurre le contraire,
Je hurle avec tes loups comme Cerbère,
Je te demande à tue-tête de te taire.
M'entendras-tu enfin, satané vent d'hiver ?