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LE LABOUREUR ET SES ENFANTS : NOUVELLE GENERATION

Posté par chevalier dupin, 28 janvier 2009 · 752 visite(s)

mes suites impossibles de Jean de la Fontaine
S’est imposée à nous l’idée majeure,

Que la seule convoitise de richesse,

Ne conduirait au bonheur ;

Ou que l’importance éthique du labeur,

Valait une messe.

Mettons sur l’heure,

Cette vérité à l’épreuve,

D’une situation toute neuve.



De feu le laboureur, la descendance,

Subit un jour la disette, malgré sa vaillance.

La terre ayant épuisée sa ressource,

Les fils de la campagne n’avaient plus rien en bourse.

La mort dans l’âme, il fallut se rendre à l’évidence

Et se résoudre à solliciter la providence,

D’un seigneur possédant proches dépendances,

Propres à assurer leur subsistance.

Dès le premier jour de leur embauche,

Le maître leur asséna ses reproches.

Toujours de leur tâche, ne paraissait-il satisfait.

De récolte ils ne produisaient assez.

Aussi, régulièrement, leur donna-t-il le fouet.

Ce qui devait arriver arriva !

La révolte des paysans éclata.

Ils renversèrent l’armée des féaux ;

Prirent demeure au château

Et punirent le suzerain détesté,

En lui octroyant nouvelle condition,

En tant que vassal fieffé,

Sous l’autorité de leur nom.

Vite cependant, la paresse fut rejetée.

Ils prêtèrent main forte à l’ancien tyran,

A l’ensemencement des champs.

Jamais main-d’œuvre ne fut plus habile

A rendre terrains fertiles.

Le domaine devint immensément riche,

Plus de quarante ans sans être en friche.

Générosité et modestie conjuguées, constituèrent devise ;

Si bien partagée alentour qu’elle fonda église.

Paradis était né,

Nobles et gueux mélangés.



Peu importe le pouvoir et le titre,

Pour apprécier les fruits de sa propriété.

Encore faut-il ne la gérer en arbitraire pitre

Et profiter de sa totale liberté !