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L'effet-mouche pire que papillon ?
Posté par chevalier dupin,
01 février 2009
·
410 visite(s)
mon fourre-tout fou
Si quelques unes en sont de fines,
Ainsi que certaines herbes,
Moi, je ne suis qu'une mouche à verbe,
Qui asticote progéniture enfantine,
Jusqu'à ce que dans l'ensemble larvaire,
Elle ressemble fort à de jolis vers.
Ima à gauche, Gination à droite,
Au milieu desquelles je fais corps,
D'onirique aéroport, je décolle.
Mes ailes s'y baptisent à l'effort,
S'agitant au ciel telles des folles,
Pour que de mille facettes, j'en miroite.
Pour m'annoncer, rieur, je joue de la trompe,
Puis mes pattes miment drôle d'épilepsie.
Bien que peu lisibles elles se plient, se déplient,
Pourtant parfois déliées, jamais ne rompent.
Maintenant comment donc vous écrire,
Ce qui déclenche mon vol à satire ?
Osez croire qu'à mes sens la nature,
Se sert de tout mot, de toute syllabe
Ainsi que d'irrésistible phéromone ;
Qu'elle démasque phonème à ma figure,
Ou littéralement me jauge étoile bonne,
Par son lexique monté en astrolabe.
Au coin des lèvres qui m'interpellent,
Il est très rare que je reste sage,
Tant je suis gourmand de fins décibels.
Des beaux restes de l'expression je me nourris.
Même avancée, décomposition du langage,
Toujours me met en appétit.
Je le prouve par l'exemple sans gloire,
En ravivant du rêve à ma mémoire,
La dernière visite de courtoisie,
Que je fis aux cousines, à miel que l'on dit,
Puisqu'elles n'ont que ça à la bouche,
Sans pour autant vous tendre la moindre louche.
Ce jour-ci dans sa maximale ampleur, je vis
Pour la première fois de ma vie,
L'image étonnante de leur occupation :
C'est à dire : une rûche en ébullition !
En mon temple diptère, je méditais, dès lors,
Vérifiant la justesse de la métaphore.
Peut-on voir en l'essaim : une marmite,
Embrochée à la branche d'un acacia ?
Sait-on comparer dormantes abeilles là,
Aux molécules d'une eau bientôt cuite ;
En excitation cauchemardesque au zénith,
L'échappée bulle des insectes, suivre ensuite ?
N'étant transparent, le nid alvéolaire,
Pour y susciter adéquat l'échauffement,
Me fallut-il comme dans une fourmilière,
Y donner un certain coup dedans.
Le résultat au delà de mes attentes,
Me procura satisfaction bien méchante :
De gros bouillons d'insectes se déversèrent,
Sur moi et sur ma peau se déchaînèrent,
Au point qu'elle se cloqua horriblement,
Tandis que de fièvre s'échaudait mon sang.
Depuis dans les bandelettes d'un grand brûlé,
Je me pique de rhétorique vérité !
Ainsi que certaines herbes,
Moi, je ne suis qu'une mouche à verbe,
Qui asticote progéniture enfantine,
Jusqu'à ce que dans l'ensemble larvaire,
Elle ressemble fort à de jolis vers.
Ima à gauche, Gination à droite,
Au milieu desquelles je fais corps,
D'onirique aéroport, je décolle.
Mes ailes s'y baptisent à l'effort,
S'agitant au ciel telles des folles,
Pour que de mille facettes, j'en miroite.
Pour m'annoncer, rieur, je joue de la trompe,
Puis mes pattes miment drôle d'épilepsie.
Bien que peu lisibles elles se plient, se déplient,
Pourtant parfois déliées, jamais ne rompent.
Maintenant comment donc vous écrire,
Ce qui déclenche mon vol à satire ?
Osez croire qu'à mes sens la nature,
Se sert de tout mot, de toute syllabe
Ainsi que d'irrésistible phéromone ;
Qu'elle démasque phonème à ma figure,
Ou littéralement me jauge étoile bonne,
Par son lexique monté en astrolabe.
Au coin des lèvres qui m'interpellent,
Il est très rare que je reste sage,
Tant je suis gourmand de fins décibels.
Des beaux restes de l'expression je me nourris.
Même avancée, décomposition du langage,
Toujours me met en appétit.
Je le prouve par l'exemple sans gloire,
En ravivant du rêve à ma mémoire,
La dernière visite de courtoisie,
Que je fis aux cousines, à miel que l'on dit,
Puisqu'elles n'ont que ça à la bouche,
Sans pour autant vous tendre la moindre louche.
Ce jour-ci dans sa maximale ampleur, je vis
Pour la première fois de ma vie,
L'image étonnante de leur occupation :
C'est à dire : une rûche en ébullition !
En mon temple diptère, je méditais, dès lors,
Vérifiant la justesse de la métaphore.
Peut-on voir en l'essaim : une marmite,
Embrochée à la branche d'un acacia ?
Sait-on comparer dormantes abeilles là,
Aux molécules d'une eau bientôt cuite ;
En excitation cauchemardesque au zénith,
L'échappée bulle des insectes, suivre ensuite ?
N'étant transparent, le nid alvéolaire,
Pour y susciter adéquat l'échauffement,
Me fallut-il comme dans une fourmilière,
Y donner un certain coup dedans.
Le résultat au delà de mes attentes,
Me procura satisfaction bien méchante :
De gros bouillons d'insectes se déversèrent,
Sur moi et sur ma peau se déchaînèrent,
Au point qu'elle se cloqua horriblement,
Tandis que de fièvre s'échaudait mon sang.
Depuis dans les bandelettes d'un grand brûlé,
Je me pique de rhétorique vérité !
