
Equation d'Amour à une inconnue !
Posté par chevalier dupin,
02 février 2009
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mon fourre-tout fou
Chère marionnette au roman du destin,
Tu me charries, n'est-ce pas, en unique fleuve,
Comme si ta dernière heure était bienvenue.
Ecarlate restaurateur de ton menu,
Au flux de tes belles émotions, je m'abreuve.
Je mets encore tes veines à feu et avant,
D'autres fièvres si petitement incendiaires.
J'y cours, j'y vole un peu oiseau, un peu poison,
Or, beaucoup fortifiant, j'y coule aussi le blond.
Tantôt je fais de ton coeur un brasier d'enfer,
Tantôt, le repos des archanges de passages.
Jamais orfèvre cependant, je ne suis sage.
Dorant tes chaînes à pied d'oeuvre, mais à mon pas,
J'ai pu consolider bleus tes retranchements ;
Tracer rose un canal dans tes peines en amas.
Apprêtant tes joues de mes pimpants ornements,
Fréquemment je papillonne à tes ventricules,
A les battre, reste le fléau de tes cils,
Presqu'autant que des ailes, bat la libellule.
Néanmoins, je ne te frappe qu'en plein ton mil,
Bien que de date, pour ce forfait-là ne fixe.
Ennemi de l'ennui souvent j'en prends des rixes.
Pourtant, cher pantin au feuilleton de la vie,
Reniant des éternels printemps, les avis,
Malgré l'aveuglement qu'en bandeau, je te porte,
Voilà maintenant, que tu me fermes ta porte.
Voulant donc te voir libéré de mes entraves,
Désormais tu te vaccines de mes aigus,
Pour tomber irrémédiablement dans le grave.
Crême hier dont aucun visage ne se passe,
Mal dans ta peau, aujourd'hui je choque ta vue,
Enfin mourant, tu guériras de moi, hélas !
Tu me charries, n'est-ce pas, en unique fleuve,
Comme si ta dernière heure était bienvenue.
Ecarlate restaurateur de ton menu,
Au flux de tes belles émotions, je m'abreuve.
Je mets encore tes veines à feu et avant,
D'autres fièvres si petitement incendiaires.
J'y cours, j'y vole un peu oiseau, un peu poison,
Or, beaucoup fortifiant, j'y coule aussi le blond.
Tantôt je fais de ton coeur un brasier d'enfer,
Tantôt, le repos des archanges de passages.
Jamais orfèvre cependant, je ne suis sage.
Dorant tes chaînes à pied d'oeuvre, mais à mon pas,
J'ai pu consolider bleus tes retranchements ;
Tracer rose un canal dans tes peines en amas.
Apprêtant tes joues de mes pimpants ornements,
Fréquemment je papillonne à tes ventricules,
A les battre, reste le fléau de tes cils,
Presqu'autant que des ailes, bat la libellule.
Néanmoins, je ne te frappe qu'en plein ton mil,
Bien que de date, pour ce forfait-là ne fixe.
Ennemi de l'ennui souvent j'en prends des rixes.
Pourtant, cher pantin au feuilleton de la vie,
Reniant des éternels printemps, les avis,
Malgré l'aveuglement qu'en bandeau, je te porte,
Voilà maintenant, que tu me fermes ta porte.
Voulant donc te voir libéré de mes entraves,
Désormais tu te vaccines de mes aigus,
Pour tomber irrémédiablement dans le grave.
Crême hier dont aucun visage ne se passe,
Mal dans ta peau, aujourd'hui je choque ta vue,
Enfin mourant, tu guériras de moi, hélas !