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Le repos du destrier
Posté par chevalier dupin,
11 février 2009
·
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mon fourre-tout fou
Ecrasé de peine, plus qu'assez,
Chargé comme un mulet,
Le soir au galop me ramène harassé,
Me bâte d'une horrible avoinée !
M'ôtant jusqu'à l'envie de m'en débarrasser,
La fatigue s'enferrant à mes boulets,
La tête baissée, je rentre sans renacler,
Tel un cheval de très,
Un cheval de trop ;
Un cheval de Troie grimpé sur mon dos !
De lassitude, par la bride abattu,
Mon manège, rond ne tourne plus.
Désormais désarmé Bucéphale,
Sur le maigre lit de ma mince stalle,
Le poitrail débraillé, je m'affale !
Mais mon coeur toujours s'emballe,
Car au rêve je m'éprends, l'amour aux dents.
Sauvagement dressé, je me remets en selle,
Pour les fougueux sentiments de celles,
Qui font de moi leur étalon fringant,
Le palefroi de l'univers que j'affectionne,
Où ne se lâchent les rènes des Amazones !
Chargé comme un mulet,
Le soir au galop me ramène harassé,
Me bâte d'une horrible avoinée !
M'ôtant jusqu'à l'envie de m'en débarrasser,
La fatigue s'enferrant à mes boulets,
La tête baissée, je rentre sans renacler,
Tel un cheval de très,
Un cheval de trop ;
Un cheval de Troie grimpé sur mon dos !
De lassitude, par la bride abattu,
Mon manège, rond ne tourne plus.
Désormais désarmé Bucéphale,
Sur le maigre lit de ma mince stalle,
Le poitrail débraillé, je m'affale !
Mais mon coeur toujours s'emballe,
Car au rêve je m'éprends, l'amour aux dents.
Sauvagement dressé, je me remets en selle,
Pour les fougueux sentiments de celles,
Qui font de moi leur étalon fringant,
Le palefroi de l'univers que j'affectionne,
Où ne se lâchent les rènes des Amazones !
