
La politesse à peu de choses vraies !
Posté par chevalier dupin,
15 février 2009
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mes poèmes filiaux ou enfantins de pêche
Je suis jeune et polissonne,
Je n'aime ni les gros mots, ni les insultes,
Pourtant la politesse, ça n'est pas mon truc ;
Alors par égard pour ceux qui m'éduquent,
Sachant le peu qu'ils me pardonnent,
J'ai inventé des règles de courtoisie,
Qui contentent drôlement les adultes,
Autant que mon espièglerie.
En voici quelques exemples, sans manière....
Si le plat au menu de la cantine,
N'est pas à mon goût,
A qui me sert, j'adresse, mutine,
Un : "Hummmm ! Merci beau pou ! "
Quand ma meilleure amie de jeu,
Eternue à qui-mieux-mieux,
Je lui témoigne mon intérêt,
Lui donnant du : " à tes jouets ! "
Lorsqu'un garçon me passe devant,
Qu'il oublie d'être galant,
Gentiment, je le rabroue,
D'un " je vous en grille, après fou " !
Mais qu'un patapouf recommence,
Là je le rattrappe puis aisément lui lance :
"Lardon, lardon, je suis en pétard ! "
Aisément car "lardon", c'est l'enfance de lard !
Au curé de passage qui me toise,
Qui grimace pendant qu'il me croise,
Je crie gaiement " démone journée mon père !"
Au concierge que papa dit bigame,
Qui maudit mon ramdam,
Fortement je clame :
" La pitié à votre dame ! "
En revanche de bon matin, au boulanger,
Je souhaite chaudement " bonnes fournées ",
Tandis qu'à la marchande de confiseries,
J'envoie le "bonbon jour" à l'envie !
Sans doute, vous l'aurez compris,
J'annonce mes formules malicieuses
A ma voix, de telle façon,
Qu'elles sont innocentes au fur du son !
Ainsi mes cordiales taquineries,
Par ma prononciation recèleuse,
Laissant la puce à l'oreille en délicatesse,
Restent inaudibles pour la plupart !
Sauf hier, peut-être pour ma maîtresse,
Qui en guise de son adieu habituel,
M'a saluée, le noir aux prunelles,
D'un très étrange : "Aux devoirs ! "
Je n'aime ni les gros mots, ni les insultes,
Pourtant la politesse, ça n'est pas mon truc ;
Alors par égard pour ceux qui m'éduquent,
Sachant le peu qu'ils me pardonnent,
J'ai inventé des règles de courtoisie,
Qui contentent drôlement les adultes,
Autant que mon espièglerie.
En voici quelques exemples, sans manière....
Si le plat au menu de la cantine,
N'est pas à mon goût,
A qui me sert, j'adresse, mutine,
Un : "Hummmm ! Merci beau pou ! "
Quand ma meilleure amie de jeu,
Eternue à qui-mieux-mieux,
Je lui témoigne mon intérêt,
Lui donnant du : " à tes jouets ! "
Lorsqu'un garçon me passe devant,
Qu'il oublie d'être galant,
Gentiment, je le rabroue,
D'un " je vous en grille, après fou " !
Mais qu'un patapouf recommence,
Là je le rattrappe puis aisément lui lance :
"Lardon, lardon, je suis en pétard ! "
Aisément car "lardon", c'est l'enfance de lard !
Au curé de passage qui me toise,
Qui grimace pendant qu'il me croise,
Je crie gaiement " démone journée mon père !"
Au concierge que papa dit bigame,
Qui maudit mon ramdam,
Fortement je clame :
" La pitié à votre dame ! "
En revanche de bon matin, au boulanger,
Je souhaite chaudement " bonnes fournées ",
Tandis qu'à la marchande de confiseries,
J'envoie le "bonbon jour" à l'envie !
Sans doute, vous l'aurez compris,
J'annonce mes formules malicieuses
A ma voix, de telle façon,
Qu'elles sont innocentes au fur du son !
Ainsi mes cordiales taquineries,
Par ma prononciation recèleuse,
Laissant la puce à l'oreille en délicatesse,
Restent inaudibles pour la plupart !
Sauf hier, peut-être pour ma maîtresse,
Qui en guise de son adieu habituel,
M'a saluée, le noir aux prunelles,
D'un très étrange : "Aux devoirs ! "