
Par coeurs, mythiques points et vers !
Posté par chevalier dupin,
16 février 2009
·
725 visite(s)
mon fourre-tout fou
Puisque la mode est aux rencontres virtuelles,
Que l'Amour, pauvre hère, trottant dans nos têtes,
A perdu l'usage vertueux de ses ailes,
Enroulé dans les cabots draps de l'internet,
Tandis qu'il n'accouche plus que d'une souris ;
Au langage transformiste, moi rimailleur,
En proposant de caser un profil ami,
Vais-je défier l'un de ces sites entremetteurs.
C'est parti ! Tant à mes idées protéiformes,
Je taquine CUPIDON, ange en tous points comme,
Au fier sujet d'un être aux proportions divines.
Après qu'à mes clics, j'en calque le beau portrait,
Je suis curieux de voir, qui son coeur tiendra prêt,
Pour rompre avec la solitude féminine.
Très cher ordinateur de nos pompes célestes,
Sache que je suis bien né d'un père architecte,
Et, bonne telle la romaine qu'elle reste,
Du doux objet de sa passion qui se respecte.
Au risque de ne pouvoir paraître modeste,
Je confesse des mensurations idéales.
Ma vie parcheminée est un vrai palimpseste ;
Déjà croqué, je ne me couche virginal.
Faisant des pieds ou des mains plus que veut le monde,
Mouvements d'humeurs, me font connaître à la ronde,
Mais je suis parfois à géométrie variable.
En saillie, mesuré sous angles formidables,
Carrément quelques allures de DE VINCI,
Me prêtent-elles, résultats de son génie.
Voilà Ô EROS, outillé d'informatique,
Brossé juste dessin de mes traits sympathiques.
J'espère n'avoir placé trop haut le curseur,
Par-là t'empêchant de montrer mon âme soeur.
Tédup ! Tédup ! Tépadup ! Veuillez patienter !
La recherche suit son cours parmi nos données.
BINGO ! L'élue vous est maintenant connectée.
Validez ensemble votre "copier-coller" !
Lecteur du testeur poète, toi l'assidu,
Contre filoute attente, vois-moi convaincu,
Par les sévices matrimoniaux de la toile,
Car qui eût pu croire qu'à l'homme de VITRUVE,
Vite ils aient trouvés chaussure à son piédestal,
Dans les bras de KALI, le mettant à l'étuve ?!


Que l'Amour, pauvre hère, trottant dans nos têtes,
A perdu l'usage vertueux de ses ailes,
Enroulé dans les cabots draps de l'internet,
Tandis qu'il n'accouche plus que d'une souris ;
Au langage transformiste, moi rimailleur,
En proposant de caser un profil ami,
Vais-je défier l'un de ces sites entremetteurs.
C'est parti ! Tant à mes idées protéiformes,
Je taquine CUPIDON, ange en tous points comme,
Au fier sujet d'un être aux proportions divines.
Après qu'à mes clics, j'en calque le beau portrait,
Je suis curieux de voir, qui son coeur tiendra prêt,
Pour rompre avec la solitude féminine.
Très cher ordinateur de nos pompes célestes,
Sache que je suis bien né d'un père architecte,
Et, bonne telle la romaine qu'elle reste,
Du doux objet de sa passion qui se respecte.
Au risque de ne pouvoir paraître modeste,
Je confesse des mensurations idéales.
Ma vie parcheminée est un vrai palimpseste ;
Déjà croqué, je ne me couche virginal.
Faisant des pieds ou des mains plus que veut le monde,
Mouvements d'humeurs, me font connaître à la ronde,
Mais je suis parfois à géométrie variable.
En saillie, mesuré sous angles formidables,
Carrément quelques allures de DE VINCI,
Me prêtent-elles, résultats de son génie.
Voilà Ô EROS, outillé d'informatique,
Brossé juste dessin de mes traits sympathiques.
J'espère n'avoir placé trop haut le curseur,
Par-là t'empêchant de montrer mon âme soeur.
Tédup ! Tédup ! Tépadup ! Veuillez patienter !
La recherche suit son cours parmi nos données.
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Validez ensemble votre "copier-coller" !
Lecteur du testeur poète, toi l'assidu,
Contre filoute attente, vois-moi convaincu,
Par les sévices matrimoniaux de la toile,
Car qui eût pu croire qu'à l'homme de VITRUVE,
Vite ils aient trouvés chaussure à son piédestal,
Dans les bras de KALI, le mettant à l'étuve ?!


