
Vase communicant sa tristesse !
Posté par chevalier dupin,
19 février 2009
·
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mon fourre-tout fou
Sur cette table de vers,
Emu de vos rares coucous,
Là, posé devant vous,
J'attends avec patiences, que les fleurs passent,
Ne vous présentant hélas,
Que l'apparence d'une nature mortuaire,
Prête à aller se faire peindre ailleurs,
Comme florale urne funéraire,
Aux pétales, consacrée dernière demeure.
Sachez que je n'ai toujours été ainsi.
Ne pouvant plus rester évasif sur ma vie,
Mon histoire, je ne vais maintenant vous taire.
Issu de dynastie dans l'empire des sens,
Calice aux pays des merveilles,
C'est au levant soleil,
Que je fêtai ma naissance,
A la fortune du potier,
Sous le regard des siens de faïence,
De céramiques et connaissances entouré,
Avant que nourrice me prenne sous son anse.
Je passais alors mon enfance à vasouiller,
Imitant l'oiseau vaseux de félicité,
M'ouvrant au chant du coq, si tôt,
Me bouchant avec la poule d'eau,
Qui me faisait border.
A l'adolescence, plein de boutons d'or,
Plus tard ai-je vécu d'être amphore,
Puis me mariais-je avec jarre tellement belle !
Mais un jour, que je ne pus contenir
Mes pensées sauvages,
Sans prévenir,
Brisant mon ménage,
Se cassa-t-elle !
Depuis en soucis, le doute me déborde,
Aux bouquets de pleurs, je m'accorde,
Seul, pour la peine fêlé,
Follement je pleurniche,
Sans même l'amitié d'une potiche !
Emu de vos rares coucous,
Là, posé devant vous,
J'attends avec patiences, que les fleurs passent,
Ne vous présentant hélas,
Que l'apparence d'une nature mortuaire,
Prête à aller se faire peindre ailleurs,
Comme florale urne funéraire,
Aux pétales, consacrée dernière demeure.
Sachez que je n'ai toujours été ainsi.
Ne pouvant plus rester évasif sur ma vie,
Mon histoire, je ne vais maintenant vous taire.
Issu de dynastie dans l'empire des sens,
Calice aux pays des merveilles,
C'est au levant soleil,
Que je fêtai ma naissance,
A la fortune du potier,
Sous le regard des siens de faïence,
De céramiques et connaissances entouré,
Avant que nourrice me prenne sous son anse.
Je passais alors mon enfance à vasouiller,
Imitant l'oiseau vaseux de félicité,
M'ouvrant au chant du coq, si tôt,
Me bouchant avec la poule d'eau,
Qui me faisait border.
A l'adolescence, plein de boutons d'or,
Plus tard ai-je vécu d'être amphore,
Puis me mariais-je avec jarre tellement belle !
Mais un jour, que je ne pus contenir
Mes pensées sauvages,
Sans prévenir,
Brisant mon ménage,
Se cassa-t-elle !
Depuis en soucis, le doute me déborde,
Aux bouquets de pleurs, je m'accorde,
Seul, pour la peine fêlé,
Follement je pleurniche,
Sans même l'amitié d'une potiche !
