
Roi de sa prison adoube le tourment !
Posté par chevalier dupin,
20 février 2009
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mon fourre-tout fou
Privé du moindre amour,
Pas même narcissique,
Ma carcasse de troubadour,
Tant elle n'est plus qu'ossuaire,
A en souffrir, meurt dans sa chair !
Bien loin de ses quatre-cents coups,
Dans ma cage thoracique,
Au noir sein de cette geôle,
S'agite mal un coeur devenu mou.
Car malheureusement ce que j'ai,
Pire que honteuse rougeole,
Le rend sourd au chant du geai,
Qu'emprunte la vie qui vous cajole !
Son rythme de désir ne bat plus ma mesure,
Parce qu'en gelée, saisissante inertie l'isole,
Le perd dans les glaces de sa déconfiture,
Le fige transi dans une froide camisole !
Puisqu'enjôlé par la désespérance,
L'absence de mouvement d'horlogerie,
Le condamne moins qu'à l'errance,
N'entraîne qu'inévitable paralysie,
Menant sa triste pendule au gibet !
Moi, qui ne palpite, comment savoir alors,
Quand à bout de balancier, je flageole,
Malgré, du printemps qui remonte, les remords,
Mes peurs comptées, si je m'en relèverais ?
Pas même narcissique,
Ma carcasse de troubadour,
Tant elle n'est plus qu'ossuaire,
A en souffrir, meurt dans sa chair !
Bien loin de ses quatre-cents coups,
Dans ma cage thoracique,
Au noir sein de cette geôle,
S'agite mal un coeur devenu mou.
Car malheureusement ce que j'ai,
Pire que honteuse rougeole,
Le rend sourd au chant du geai,
Qu'emprunte la vie qui vous cajole !
Son rythme de désir ne bat plus ma mesure,
Parce qu'en gelée, saisissante inertie l'isole,
Le perd dans les glaces de sa déconfiture,
Le fige transi dans une froide camisole !
Puisqu'enjôlé par la désespérance,
L'absence de mouvement d'horlogerie,
Le condamne moins qu'à l'errance,
N'entraîne qu'inévitable paralysie,
Menant sa triste pendule au gibet !
Moi, qui ne palpite, comment savoir alors,
Quand à bout de balancier, je flageole,
Malgré, du printemps qui remonte, les remords,
Mes peurs comptées, si je m'en relèverais ?