
Mascarade aux regards des anges qui passent !
Posté par chevalier dupin,
24 février 2009
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mes sonnets de nuit, mes sonnets de jour
Jusqu'aux bruits du matin, le froid brouillard déguise,
De son armée sans cohue, beaux hussards se grisent
En vains palabres ou à atténuer le jour,
Miment le drame. Dame ! Que le monde est sourd !
Privé de son tohu-bohu fait d'étincelles,
S'en brouille artiste solaire avec muse au ciel ;
Bercé d'un brouhaha qui s'écoute en sourdine,
Au grand Tout il s'endort, pourtant de rien, il dîne !
Malgré le ramdam de pensées échevelées,
A river, les chapeaux qui se meuvent en ouate,
Ceignent le front des arbres, de feutre, les matent !
Tandis que le tintamarre des airs au tapis,
Par une mousse transie, insonorisé,
Parachève le carnaval d'un mardi gris !
De son armée sans cohue, beaux hussards se grisent
En vains palabres ou à atténuer le jour,
Miment le drame. Dame ! Que le monde est sourd !
Privé de son tohu-bohu fait d'étincelles,
S'en brouille artiste solaire avec muse au ciel ;
Bercé d'un brouhaha qui s'écoute en sourdine,
Au grand Tout il s'endort, pourtant de rien, il dîne !
Malgré le ramdam de pensées échevelées,
A river, les chapeaux qui se meuvent en ouate,
Ceignent le front des arbres, de feutre, les matent !
Tandis que le tintamarre des airs au tapis,
Par une mousse transie, insonorisé,
Parachève le carnaval d'un mardi gris !