
Je donne mal, longue vue au charlatan !
Posté par chevalier dupin,
28 février 2009
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mes poèmes filiaux ou enfantins de pêche
<i>Jusqu'à hier,
Sur mon entourage, les gens,
De visu, j'avais des vues claires,
Par contre, aujourd'hui,
A l'oeil, docteur qui n'est gratuit,
Me dit le contraire.
Il m'affirme d'un ton larmoyant,
Qu'en cornée de ma pluie dernière,
( Je continue d'en être chagrinée ),
Il y a des troubles à traiter ;
Que si les fauteurs n'ont pas mauvais fond,
Une sûre ou certaine correction,
Il me faudra leur donner cependant !
Les coquins peu regardants
Auraient selon lui, abusé,
Visuellement de la "cuitée" (?!)!
C'est étonnant car à la louche, je les surveille,
Mais qui sait si dans mon sommeil,
Se soûler les billes,
Au bon coin du regard,
Ils ne sont pas allés se faire boire !
Enfin me parlé-je : "le mal est fait
Inutile donc ma fille,
D'en casser son réveil,
D'en scier une pendule !
Comme l'on dit à Marseille,
Nous le savons tous,
La vie reste bulle,
N'en prenons la mousse ! "
- Que puis-je faire alors ?
Demandé-je à l'homme du cabinet
De "la poule aux yeux d'or" !
- C'est très simple me répond-il,
Tout en vous pinçant le nez,
Sur ce joli dernier,
Dont l'air vous deviendra moins juvénile,
A défaut d'être constipé,
Agrémentez votre toilette,
Au double des "vécés",
En y ajoutant une lunette !
A mon grand dam vraiment,
Cela me désole,
Devant ce petit monsieur,
Malgré vertement ce qu'il bonimente,
Et qui me sort par les deux,
Tandis que ma vision est ivre folle,
La voilà obligée par sa solution,
Puisque de longue vue défaillante,
Mieux que par ce charlatan
Ne prendra-t-elle meilleure résolution !
</i>
Sur mon entourage, les gens,
De visu, j'avais des vues claires,
Par contre, aujourd'hui,
A l'oeil, docteur qui n'est gratuit,
Me dit le contraire.
Il m'affirme d'un ton larmoyant,
Qu'en cornée de ma pluie dernière,
( Je continue d'en être chagrinée ),
Il y a des troubles à traiter ;
Que si les fauteurs n'ont pas mauvais fond,
Une sûre ou certaine correction,
Il me faudra leur donner cependant !
Les coquins peu regardants
Auraient selon lui, abusé,
Visuellement de la "cuitée" (?!)!
C'est étonnant car à la louche, je les surveille,
Mais qui sait si dans mon sommeil,
Se soûler les billes,
Au bon coin du regard,
Ils ne sont pas allés se faire boire !
Enfin me parlé-je : "le mal est fait
Inutile donc ma fille,
D'en casser son réveil,
D'en scier une pendule !
Comme l'on dit à Marseille,
Nous le savons tous,
La vie reste bulle,
N'en prenons la mousse ! "
- Que puis-je faire alors ?
Demandé-je à l'homme du cabinet
De "la poule aux yeux d'or" !
- C'est très simple me répond-il,
Tout en vous pinçant le nez,
Sur ce joli dernier,
Dont l'air vous deviendra moins juvénile,
A défaut d'être constipé,
Agrémentez votre toilette,
Au double des "vécés",
En y ajoutant une lunette !
A mon grand dam vraiment,
Cela me désole,
Devant ce petit monsieur,
Malgré vertement ce qu'il bonimente,
Et qui me sort par les deux,
Tandis que ma vision est ivre folle,
La voilà obligée par sa solution,
Puisque de longue vue défaillante,
Mieux que par ce charlatan
Ne prendra-t-elle meilleure résolution !
</i>