La maison vide (parodie sur l'air quasi éponyme de Michel Polnareff)

On se souvient, de ce logicien avec Watson à la maison ;
On se souvient de ce musicien, c'était Mendelssohn sur son violon.
Sherlock n'est plus, trépassé le champion, du crime de London.
Il a tant plu depuis sa disparition, seule l'attend, Mrs Hudson !

Mais, dans la maison vide, le teint livide, il passe le temps à la viser,
Cette silhouette, qui nous est si chère et que détestait monsieur Moriarty.

Lui, dans la maison vide, il est avide, de tuer notre ami ressuscité.
Dans Baker street passe, l'ombre d'une menace ;
Quand tire Moran, Holmes se pavane.

Il est l'as de la déduction, c'est le printemps pour la vieille Albion.
Lestrade rit de l'arrestation et du piège de notre compagnon.
Le buste de Meunier, quelle supercherie ! On l'entend encore se fendre,
Comprimée par l'air, sortie de son fusil, la balle fracasse la cire tendre.

Ils, sont impavides, eux les intrépides, qui passent leur vie à le chasser ;
Ce syndicat retors, aujourd'hui bien fini, détective et docteur ont réussi !

Ah ! Lire, la maison vide, dans la chambre vide, on passe la nuit à imaginer,
Le héros tenace et Moran dans sa nasse,
La joie de Watson, et l'on en frissonne !

Not' vie, ne sera plus vide, car l'on décide, de la passer à partager
Cette sherlockomanie qui nous saisit et nous procure une passion infinie.

Nous, de la FRANCO-MID', férus d'homicides, et de romans policiers
Dans ce microcosme, faisons d' Sherlock Holmes
L'idole de tout quincaillier !