La pensionnaire voilée (parodie sur l'air de laissez-nous chanter de Gold)

D'abord c'est un cri d'angoisse
Qui vous a fait pleurer
Contre la mort qui menace
L'hercule n'est à vos côtés
Mais n'allez pas accuser Ronder
Car un fauve saharien
Vous a mutilé
Dieu qui dénonce l'adultère
Dit les derniers s'ront les premiers.

Le temps venu, solitaire,
Vous serez humiliée
Au pied du mur des enfers
Bannie du ciel par l' pêché
Devant Sherlock Holmes et Watson
Il faut bien confesser
Où est la vérité
Otez le voile de mousseline
Et avouez leur votre odieux crime

Laissez moi exprimer
Tous les remords qu'il me reste
De ces griffes cloutées
Oh, laissez moi expier !
Laissez moi me tuer
Et s'il me faut faire ce geste
C'est à moi de décider

Laissez moi me châtier !

Vous avez le choix de l'arme
Suggère le fin limier
Aussi longtemps que vos larmes
Continueront de parler
Mais n'allez pas quitter la terre
Si vous tenez pour certain
D'en être pardonnée
Car ceux qui sont suicidaires
Sont éternellement condamnés



Laissez-moi exprimer
Le peu d'amour qu'il me reste
Sous un masque d'acier
Vous êtes pétri de bonté !