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Quand Poète y va de sa poche !
Posté par chevalier dupin,
11 mars 2009
·
287 visite(s)
mon fourre-tout fou
Puisqu'à tous mes états, je suis en phase,
Que sans faire "mélo", si bien je gaze,
Est-il temps, malgré ma famille proche,
Se targuant que je n'ai la langue dans ma poche ,
De prouver le contraire avec emphase,
En faisant sauter mes poches de phrases !
Par valises de passé, composées,
Depuis longtemps, je transporte mon bagage,
Menteur érudit ou rudimentaire, selon l'âge,
Mais autant que vous le sachiez,
C'est rimmel riche à l'oeil, au remord décerné,
Que versé de neuf, je me le suis poché !
Je ne m'en fais aucun reproche,
Car quand je fonds qu'est-ce que j'empoche !
Croyez-moi, ça soulage plus d'un mec,
De se délivrer au gré de sa pochothèque,
De geindre laid debout en torrent de charmes,
Passant le gris sonnet par les larmes !
Et quand j'exulte aux armes de la joie,
C'est par pochette surprise que je larmoie !
Je pleure de rimes, j'en secoue ma caboche,
Sans qu'extraits de mes vide-poches,
Ne se résolvent vers mal tirés,
S'embellissant mieux que par Mallarmé !
Je n'hésite à désemplir ainsi mes poches,
Partageur, je n'en ai de scrupule,
J'y trouve mon compte voire un pécule,
Parce que plus qu'argent de mes sacoches,
Ce qui s'obtient, c'est de l'or de poche,
Tant inspirée la muse me met dans sa poche !
Que sans faire "mélo", si bien je gaze,
Est-il temps, malgré ma famille proche,
Se targuant que je n'ai la langue dans ma poche ,
De prouver le contraire avec emphase,
En faisant sauter mes poches de phrases !
Par valises de passé, composées,
Depuis longtemps, je transporte mon bagage,
Menteur érudit ou rudimentaire, selon l'âge,
Mais autant que vous le sachiez,
C'est rimmel riche à l'oeil, au remord décerné,
Que versé de neuf, je me le suis poché !
Je ne m'en fais aucun reproche,
Car quand je fonds qu'est-ce que j'empoche !
Croyez-moi, ça soulage plus d'un mec,
De se délivrer au gré de sa pochothèque,
De geindre laid debout en torrent de charmes,
Passant le gris sonnet par les larmes !
Et quand j'exulte aux armes de la joie,
C'est par pochette surprise que je larmoie !
Je pleure de rimes, j'en secoue ma caboche,
Sans qu'extraits de mes vide-poches,
Ne se résolvent vers mal tirés,
S'embellissant mieux que par Mallarmé !
Je n'hésite à désemplir ainsi mes poches,
Partageur, je n'en ai de scrupule,
J'y trouve mon compte voire un pécule,
Parce que plus qu'argent de mes sacoches,
Ce qui s'obtient, c'est de l'or de poche,
Tant inspirée la muse me met dans sa poche !
