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Hymne à La Femme (pastiche d'Hymne à la Beauté de Baudelaire )

Posté par chevalier dupin, 05 avril 2009 · 306 visite(s)

mes sherlockonneries
Viens-tu de l'Amérique, sors-tu d'un royaume,
Ô Diva ! Dont l'amour est noble et bohémien,
Pour chanter l'opéra de La Femme et d'un homme,
Et en cela montrer un art semblable au mien ?

Tu gardes en ton âme la raison et les torts ;
Au coeur, le secret comme la mère, l'enfant ;
Tes voies sont un philtre aux accents versicolores,
Qui fâche le roi, fait le détective aimant.

Sors-tu d'une triste histoire et te maries-tu,
Devant le témoin comme un limier sur ta trace ;
Pour aimer libérée des lois, de la vertu,
Et gouverner ta vie sans la moindre disgrâce ?

De n'être une maîtresse, Diva, tu te moques ;
Des ardeurs de la couronne tu te défends,
Mieux que les meurtres, tu m'attires, moi Sherlock,
Orgueilleux, je pense à toi amoureusement.

L'éphémère rencontre au parfum de scandale,
Par la plume de Watson dit : Holmes a perdu !
Amoureux pantelant je m'incline sans mal,
Moi tel monarque moribond, autant vaincu.

Quoi que tu deviennes, au septième ciel qu'importe,
Ô Diva ! Monstre énorme d'ego sans génie,
A tes yeux, me voici passé légende morte,
Mais j'aime cet échec car tu m'en as puni.

Là ou ailleurs, qu'importe ? Chère Adler Irène,
Qu'importe où tu te rends, Ma Femme hors concours,
Ton portrait, je conserve ô mon unique reine ! -
Je t'y verrais abeille à la ruche des jours.


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