
Seul ! (pastiche éponyme d' Edgar Poe)
Posté par chevalier dupin,
15 avril 2009
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mes sherlockonneries
Dès mon premier âge, je ne fus tel Watson ;
J'observais tout, quand le peu, il voyait à peine ;
Encor aujourd'hui, des faits communs, à mon aune,
Il ne sait tirer déduction sensationnelle.
Ma tristesse aussi ne coule de même source,
Car, je ne peux éveiller mon cœur sans gène,
Au bonheur d'un calme quotidien.
Seul ce que j'aime est mystère dont la robe,
Cousue de chiffres, n'a rien de féminin.
Dans mon enfance, déjà à l'aube,
De l'enquête propre à ma vie privée,
Ce fut par l'opposition du bien tranquille,
Avec le mal endiablé dans sa course,
Que m'enchaînant pour toujours à ma ville,
Tant d'indices, je puisais à m'en épuiser.
Récoltées : les cendres, la poussière,
La boue rouge ou une autre terre.
Depuis, ces révélateurs autour de moi,
Déroulent comme un film, l'histoire criminelle ;
(Et lorsque pour d'aucuns, le ciel reste brumeux)
Illuminent d'éclairs, mes yeux,
Font de ma sagacité, une pluie de joie,
Comme à l'orage en tonnerre explosent,
Sous mon soleil, meuvent l'improbabilité,
A mes airs londoniens, la métamorphosent,
L'emprisonnent-là, en démon de Vérité !
http://direlespetite...one-by-poe.html
J'observais tout, quand le peu, il voyait à peine ;
Encor aujourd'hui, des faits communs, à mon aune,
Il ne sait tirer déduction sensationnelle.
Ma tristesse aussi ne coule de même source,
Car, je ne peux éveiller mon cœur sans gène,
Au bonheur d'un calme quotidien.
Seul ce que j'aime est mystère dont la robe,
Cousue de chiffres, n'a rien de féminin.
Dans mon enfance, déjà à l'aube,
De l'enquête propre à ma vie privée,
Ce fut par l'opposition du bien tranquille,
Avec le mal endiablé dans sa course,
Que m'enchaînant pour toujours à ma ville,
Tant d'indices, je puisais à m'en épuiser.
Récoltées : les cendres, la poussière,
La boue rouge ou une autre terre.
Depuis, ces révélateurs autour de moi,
Déroulent comme un film, l'histoire criminelle ;
(Et lorsque pour d'aucuns, le ciel reste brumeux)
Illuminent d'éclairs, mes yeux,
Font de ma sagacité, une pluie de joie,
Comme à l'orage en tonnerre explosent,
Sous mon soleil, meuvent l'improbabilité,
A mes airs londoniens, la métamorphosent,
L'emprisonnent-là, en démon de Vérité !
http://direlespetite...one-by-poe.html