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Si détour ne ment
Posté par chevalier dupin,
17 avril 2009
·
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mes sonnets de nuit, mes sonnets de jour
Aux épines d'errance d'un détour d'ivoire,
D'enfer, les sambas dans ma vue pavée d'albâtre,
Comme plâtre battent en chemin dérisoire,
Mes yeux en neige, détournés en rond blanchâtre !
Sis pour voir ce qui ne les regarde, ils s'ingèrent,
Dans les vieux hiers que les souvenirs singèrent,
Ils se révulsent aux clichés en chambre noire,
Mangés par le mythe au revers de ma mémoire !
Levés à mon ciel où sont nuages de l'âme,
Sous-marins de reproche entre les pluies de blâmes,
Les voilà en guerre contre mes brise-larmes !
Mis en joug, puis goûtant le sel tiré du drame,
Mon for intérieur sous le feu de leurs armes ;
Pourra-t-il à nouveau s'ouvrir aux fleurs des charmes ?
D'enfer, les sambas dans ma vue pavée d'albâtre,
Comme plâtre battent en chemin dérisoire,
Mes yeux en neige, détournés en rond blanchâtre !
Sis pour voir ce qui ne les regarde, ils s'ingèrent,
Dans les vieux hiers que les souvenirs singèrent,
Ils se révulsent aux clichés en chambre noire,
Mangés par le mythe au revers de ma mémoire !
Levés à mon ciel où sont nuages de l'âme,
Sous-marins de reproche entre les pluies de blâmes,
Les voilà en guerre contre mes brise-larmes !
Mis en joug, puis goûtant le sel tiré du drame,
Mon for intérieur sous le feu de leurs armes ;
Pourra-t-il à nouveau s'ouvrir aux fleurs des charmes ?
