
Mignonne saison, allons cueillir ta prose ! Etc...
Posté par chevalier dupin,
17 avril 2009
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mon fourre-tout fou
prose printanière écrite pour et dédiée à notre Claricorne
Enfin remplacée la frigide beauté diamantifère de la dormante saison, nos pupilles s'irisent sans peine. De regards aux rires rencognés, nous voilà accueillant dans l'air, des gemmes jetées comme graines de « je t'aime » puisque est revenu le temps fécond, celui pour Gaïa du renouveau de ses chaleurs, inspirées par un astre, aussi bon, que notre pain redevient blond.
La noirceur n'apparaîtra plus au contraste de l'éteignoir blanc d'hier, car les épis naissants, déjà se dorent aujourd'hui, vers le bleu, parmi le vert.
Aux pointillés de l'arc-en-ciel, dans le jour multicolore du printemps, nous voyons la vie qui papillonne, ouvrir la chasse aux résiduelles phalères floconneuses de la dernière nuit de l'hiver. Ensuite, cédant la place des étoiles arborées en givre, viennent les tisserandes de rosée, ces redoutables araignées qui capturent jusqu'aux rayons de la clarté.
Les yeux à ce spectacle entoilés, nos oreilles cependant, se réveillent aux clapotis de l'eau, de toute part se délivrant de sa solidité, pour revivre au tendre ruissellement, d'une bienheureuse fragilité.
Alors, perçant la rougeur à nos dehors timides, gorgés d'un fleuve incarnat d'espoir, nos cœurs chantent à l'unisson, dansent valse amoureuse d'hésitation.
Rendons grâce, pour cette démonstration de survivance prouvée à nos âmes, au plus talentueux des serruriers, le clinquant Helios, ceint de son florilège de rossignols cuivrés, où pend la plus belle : une clé champêtre. Elle, tournée dans nos têtes de merveilles impatientes, qui permet à la gâche rouillée de l'envie, de sortir radieuse de sa fente, puis qui nous déverrouille la porte des doux sentiments, découvre nos seuils, paillés d'avenir et d'or.
Succession devant notre Terre
écrit d'après l'idée originale d'Alice ma fille chérie
Un feu nouveau couve.
L'hiver connait ses derniers instants.
Pris de l'étrange fièvre terrestre, comme puni, il se couche à l'agonie, rabougri, voûté à mort, sous le poids des branches qu'il a brisées.
Mangé de partout par les taches vertes, par poignées perd-il ses cheveux de neige.
Les congères affaiblies se dérobent sous lui.
Ses glaciers s'entrechoquent dans d'affreux bruits.
Il fait eau de toute part, suintant de blanc dans les flaques noires.
Le souffle affecté et court, ses bises plus rien ne touchent.
De froid, ses dents personne ne mordent.
De vieillesse il s'éteint mais peu nous chaut car le printemps à sa veille, prince dans son ombre, lui fermant les yeux, déjà se redresse en Roi Soleil.
Bien vite sèchant ses larmes de rosée, sur la tombe de la saison morte, il dépose sa première offrande, désormais libre, pour la joie du vivant cette fois, d'aller répandre aux quatre vents, la couleur en milliers de couronnes de fleurs.
Folle joie d'une petite nature
écrit et dessiné par ma fille "Petite Lady Francès" sous ma bienveillante supervision laser !
Dans la forêt du printemps,
Les oiseaux font de nouvelles feuilles,
Les chenilles sont en fleurs,
Les bourgeons ouvrent un oeil,
Les branches sifflent dans le vent ;
Et moi l'enfant,
Sous une pluie de couleurs,
Moi, qui vais avoir huit ans,
Je suis le petit hêtre,
Qui grandit sous ta fenêtre.

Enfin remplacée la frigide beauté diamantifère de la dormante saison, nos pupilles s'irisent sans peine. De regards aux rires rencognés, nous voilà accueillant dans l'air, des gemmes jetées comme graines de « je t'aime » puisque est revenu le temps fécond, celui pour Gaïa du renouveau de ses chaleurs, inspirées par un astre, aussi bon, que notre pain redevient blond.
La noirceur n'apparaîtra plus au contraste de l'éteignoir blanc d'hier, car les épis naissants, déjà se dorent aujourd'hui, vers le bleu, parmi le vert.
Aux pointillés de l'arc-en-ciel, dans le jour multicolore du printemps, nous voyons la vie qui papillonne, ouvrir la chasse aux résiduelles phalères floconneuses de la dernière nuit de l'hiver. Ensuite, cédant la place des étoiles arborées en givre, viennent les tisserandes de rosée, ces redoutables araignées qui capturent jusqu'aux rayons de la clarté.
Les yeux à ce spectacle entoilés, nos oreilles cependant, se réveillent aux clapotis de l'eau, de toute part se délivrant de sa solidité, pour revivre au tendre ruissellement, d'une bienheureuse fragilité.
Alors, perçant la rougeur à nos dehors timides, gorgés d'un fleuve incarnat d'espoir, nos cœurs chantent à l'unisson, dansent valse amoureuse d'hésitation.
Rendons grâce, pour cette démonstration de survivance prouvée à nos âmes, au plus talentueux des serruriers, le clinquant Helios, ceint de son florilège de rossignols cuivrés, où pend la plus belle : une clé champêtre. Elle, tournée dans nos têtes de merveilles impatientes, qui permet à la gâche rouillée de l'envie, de sortir radieuse de sa fente, puis qui nous déverrouille la porte des doux sentiments, découvre nos seuils, paillés d'avenir et d'or.
Succession devant notre Terre
écrit d'après l'idée originale d'Alice ma fille chérie
Un feu nouveau couve.
L'hiver connait ses derniers instants.
Pris de l'étrange fièvre terrestre, comme puni, il se couche à l'agonie, rabougri, voûté à mort, sous le poids des branches qu'il a brisées.
Mangé de partout par les taches vertes, par poignées perd-il ses cheveux de neige.
Les congères affaiblies se dérobent sous lui.
Ses glaciers s'entrechoquent dans d'affreux bruits.
Il fait eau de toute part, suintant de blanc dans les flaques noires.
Le souffle affecté et court, ses bises plus rien ne touchent.
De froid, ses dents personne ne mordent.
De vieillesse il s'éteint mais peu nous chaut car le printemps à sa veille, prince dans son ombre, lui fermant les yeux, déjà se redresse en Roi Soleil.
Bien vite sèchant ses larmes de rosée, sur la tombe de la saison morte, il dépose sa première offrande, désormais libre, pour la joie du vivant cette fois, d'aller répandre aux quatre vents, la couleur en milliers de couronnes de fleurs.
Folle joie d'une petite nature
écrit et dessiné par ma fille "Petite Lady Francès" sous ma bienveillante supervision laser !
Dans la forêt du printemps,
Les oiseaux font de nouvelles feuilles,
Les chenilles sont en fleurs,
Les bourgeons ouvrent un oeil,
Les branches sifflent dans le vent ;
Et moi l'enfant,
Sous une pluie de couleurs,
Moi, qui vais avoir huit ans,
Je suis le petit hêtre,
Qui grandit sous ta fenêtre.
