Aux quatre cents coups, un père parfois,
Un père rouge de colère,
De peu ou de beaucoup père,
De peu ou de beaucoup, vous manque !
Et vous fils étrangement saltimbanque,
Souvent en vacance du sentiment,
Dans le doute successoral en proie,
Vous cherchez encore son assentiment !
Acculé dans cette impasse où tout se perd,
Où la ruse de la vie, à sa roulette,
Bille en coeur parfois s'arrête,
Rejeté, un père ainsi passe ;
Sans un je t'aime, vous laisse sa place !
Un père rouge, un père passe, un père manque !
Faibles sont alors les voeux,
De votre esprit en calanque,
Aux dires d'un paster noster,
Qui de regrets noie vos yeux !
Mais moi, jamais de filiation si fière,
Je garde sa force sans tailler de croupière.
Je ne quitterais tranquillement mon père,
Avant que tranquille il ne me laisse !
Enfin comme lui, j'enfante sans faiblesse,
Car de l'incompréhensible paternité,
Je ne veux connaître la manière,
Qu'au hasard des jeux qui sont faits d'éternité !
Un père rouge de colère,
De peu ou de beaucoup père,
De peu ou de beaucoup, vous manque !
Et vous fils étrangement saltimbanque,
Souvent en vacance du sentiment,
Dans le doute successoral en proie,
Vous cherchez encore son assentiment !
Acculé dans cette impasse où tout se perd,
Où la ruse de la vie, à sa roulette,
Bille en coeur parfois s'arrête,
Rejeté, un père ainsi passe ;
Sans un je t'aime, vous laisse sa place !
Un père rouge, un père passe, un père manque !
Faibles sont alors les voeux,
De votre esprit en calanque,
Aux dires d'un paster noster,
Qui de regrets noie vos yeux !
Mais moi, jamais de filiation si fière,
Je garde sa force sans tailler de croupière.
Je ne quitterais tranquillement mon père,
Avant que tranquille il ne me laisse !
Enfin comme lui, j'enfante sans faiblesse,
Car de l'incompréhensible paternité,
Je ne veux connaître la manière,
Qu'au hasard des jeux qui sont faits d'éternité !