
Morte lettre aimée toujours s'envie !
Posté par chevalier dupin,
01 juillet 2009
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mon fourre-tout fou
A l'avis d'un clair aujourd'hui,
Dépeint à mes yeux noirs de lavis,
Afin d'en être totalement surpris,
Je crois devoir ne rien attendre de la vie !
A la portée de mes chandelles,
Hier encore j'étais épris,
Amoureux transi des belles-lettres !
Soucieux malhabile d'espérance ;
Au delà du voyeurisme de mes fenêtres,
Je les guettais sourcilleux de silence,
Et je rêvais que l'une d'entre elles,
Rejoignît ma maladresse,
Entrât où commençait mon adresse !
Je voulais une lettre chargée d'effet,
Une lettre porteuse de feu folichon,
Un billet d'où je ne sais, mais un décent,
Ou un sain que délicatement,
Ne saurait voir l'esprit follet,
Qu'en délicieux fafiot de ma passion !
Ardemment je souhaitais lire,
Une lettre rouge à ne pâlir,
Telle la jupe plissée de force charnelle,
Le fruit poivré qu'un doux régime chancelle !
Je désirais une lettre fraîche puis vive,
Qui n'ait le goût du faux,
Pour que s'oubliassent mes vains maux,
Au coquin défilé d'une solaire missive ;
Une lettre nymphe d'avenir à mon coeur papillon,
Muse libératrice de son cocon d'artiste,
Qui du bout de l'aile à l'imposte,
Bien que la porte de ma chapelle
Eût connu bassement un triste horion,
Fût venue enjôleuse, frapper à l'improviste !
Je réclamais un vélin de joies futures,
A moult prometteuses encablures,
Du message issu d'un lourd passé,
Celui dépassé comme une lettre à la poste,
Et si sourd au timbre de la postérité !
Lettre aimée plus je ne t'espère !
Et dire qu'Amour débute l'abécédaire !
Dépeint à mes yeux noirs de lavis,
Afin d'en être totalement surpris,
Je crois devoir ne rien attendre de la vie !
A la portée de mes chandelles,
Hier encore j'étais épris,
Amoureux transi des belles-lettres !
Soucieux malhabile d'espérance ;
Au delà du voyeurisme de mes fenêtres,
Je les guettais sourcilleux de silence,
Et je rêvais que l'une d'entre elles,
Rejoignît ma maladresse,
Entrât où commençait mon adresse !
Je voulais une lettre chargée d'effet,
Une lettre porteuse de feu folichon,
Un billet d'où je ne sais, mais un décent,
Ou un sain que délicatement,
Ne saurait voir l'esprit follet,
Qu'en délicieux fafiot de ma passion !
Ardemment je souhaitais lire,
Une lettre rouge à ne pâlir,
Telle la jupe plissée de force charnelle,
Le fruit poivré qu'un doux régime chancelle !
Je désirais une lettre fraîche puis vive,
Qui n'ait le goût du faux,
Pour que s'oubliassent mes vains maux,
Au coquin défilé d'une solaire missive ;
Une lettre nymphe d'avenir à mon coeur papillon,
Muse libératrice de son cocon d'artiste,
Qui du bout de l'aile à l'imposte,
Bien que la porte de ma chapelle
Eût connu bassement un triste horion,
Fût venue enjôleuse, frapper à l'improviste !
Je réclamais un vélin de joies futures,
A moult prometteuses encablures,
Du message issu d'un lourd passé,
Celui dépassé comme une lettre à la poste,
Et si sourd au timbre de la postérité !
Lettre aimée plus je ne t'espère !
Et dire qu'Amour débute l'abécédaire !