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De jour en jours, encore Jack nuit !
Posté par chevalier dupin,
15 juillet 2009
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mes sonnets de nuit mes sonnets de jour
En mon castel de mort, non ! Point de meurtre hier ;
Mais aujourd'hui contre moi, si fort je lacère,
Et l'âme effilée par un tranchant d'allégresse,
Dans la plaie, mon coutelas je remue sans cesse !
Les filles mortes se ramassent au scalpel,
En souvenir de mes regrets de Whitechapel.
J'éventre affamé tout en me bouchant l'oreille,
De peur que d'un rêve inachevé, je m'éveille !
Mon surin chante dans les cages thoraciques,
Il sculpte mon art dans les chairs comme une gouge.
Unique en ma chaire, j'oeuvre aux études en rouge !
Je ne travaille qu'à la gêne de pauvresses,
Mises au ban d'une satiété de tristesses,
Pour un bonheur sans nom à des faims historiques !
Mais aujourd'hui contre moi, si fort je lacère,
Et l'âme effilée par un tranchant d'allégresse,
Dans la plaie, mon coutelas je remue sans cesse !
Les filles mortes se ramassent au scalpel,
En souvenir de mes regrets de Whitechapel.
J'éventre affamé tout en me bouchant l'oreille,
De peur que d'un rêve inachevé, je m'éveille !
Mon surin chante dans les cages thoraciques,
Il sculpte mon art dans les chairs comme une gouge.
Unique en ma chaire, j'oeuvre aux études en rouge !
Je ne travaille qu'à la gêne de pauvresses,
Mises au ban d'une satiété de tristesses,
Pour un bonheur sans nom à des faims historiques !
