
Eclipse de solitude
Posté par chevalier dupin,
22 juillet 2009
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mon fourre-tout fou
Ce matin, parmi les débris
De sa fragile coquille d'or,
Tombé douillet d'une nuit où je fus épris,
Le jour s'enfante de lumière,
Et dans le ciel de l'éphémère,
L'oiseau de vie, prend son essor !
Pourtant bien qu'aussi fort il piaille,
La joie éclose dont il m'irradie,
Au réveil d'un revers, n'est qu'un oeuf de paille !
Soudain au miroir, se rouvre l'oeil des ténèbres.
Qu'au monde rien ne délie,
S'étendent à l'infini de sombres fils,
De la paupière de la mort, noirs cils,
Précèdant d'un regard, l'échappée pupillaire,
D'un corbeau, oisillon d'abord en l'aire,
Mais au mal, croissant si vite sinistre,
Qu'à son mauvais cou bruissent les vertèbres,
Comme un infernal sistre !
Au diapason du masque de son vol,
A mes abois d'ébène, un chat court sur mon sol,
De toi en moi, il propage sa non couleur,
Couvrant son insatiable périple,
D'une ganache goûteuse d'amère saveur,
D'une âcreté indicible !
Alors ma pensée qui n'est plus multiple,
Se fixe à moi quoique à mon coeur encor visible,
La couronne de feu, de feue ta compagnie,
L'enserre dans un halo de mémoire jaunie.
Désormais pour combien de quelle lune,
Attendrais-je mieux que ma quelqu'une ?
De sa fragile coquille d'or,
Tombé douillet d'une nuit où je fus épris,
Le jour s'enfante de lumière,
Et dans le ciel de l'éphémère,
L'oiseau de vie, prend son essor !
Pourtant bien qu'aussi fort il piaille,
La joie éclose dont il m'irradie,
Au réveil d'un revers, n'est qu'un oeuf de paille !
Soudain au miroir, se rouvre l'oeil des ténèbres.
Qu'au monde rien ne délie,
S'étendent à l'infini de sombres fils,
De la paupière de la mort, noirs cils,
Précèdant d'un regard, l'échappée pupillaire,
D'un corbeau, oisillon d'abord en l'aire,
Mais au mal, croissant si vite sinistre,
Qu'à son mauvais cou bruissent les vertèbres,
Comme un infernal sistre !
Au diapason du masque de son vol,
A mes abois d'ébène, un chat court sur mon sol,
De toi en moi, il propage sa non couleur,
Couvrant son insatiable périple,
D'une ganache goûteuse d'amère saveur,
D'une âcreté indicible !
Alors ma pensée qui n'est plus multiple,
Se fixe à moi quoique à mon coeur encor visible,
La couronne de feu, de feue ta compagnie,
L'enserre dans un halo de mémoire jaunie.
Désormais pour combien de quelle lune,
Attendrais-je mieux que ma quelqu'une ?