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Nostalgie d'antan pourri !
Posté par chevalier dupin,
05 août 2009
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mon fourre-tout fou
Moi l'échappé bel de la boîte de Pandore,
Diantre que me manquent les anciens anticorps,
Les crasses matinées, le noir au coin du feu,
La vermine à charbon des bons tuberculeux !
Tous morts les défilés de maux des grands parents,
Dans les séries de grippe à la mode des camps,
Je m'efforce à regret sur mon pot de chagrin,
Aujourd'hui prisonnier d'un aseptique coin !
Dire qu'hier, vérole embrassait leurs belles joues,
Que ne leur lâchait pas la grappe, le mildiou,
Qu'aussitôt qu'il sortait les mains du bac à glace,
En fléau la peste y ferrait son poissonnier,
Qu'un scorbut inscrivait joueurs les mariniers,
Fébriles puis défaits à son tableau de chasse !
M'en voilà hélas réduit à faire la manche,
Chez l'antiquaire ou le brocanteur du dimanche !
Dans son tas de poussière y remplis-je ma quête,
Niché aux flancs miteux des tapis et moquettes !
Ici s'étale encor mon marché aux pustules,
Où sous le manteau, s'y écoulent des fistules,
L'ayant pus, payé de liquide corrompu,
Au régal des meilleurs furoncles d'Amérique,
Pour qui, tant urticants, les jolis virus tiquent,
Voire en explosion, les champignons, là toniques,
Font éruption dans les trop vieilles peaux de biques !
Ah ! Le temps du microbe affleurant, révolu,
Je ne suis plus qu'à la verrue domicilié,
Que diable est donc ma vie sans ses bubons cotés ?
Diantre que me manquent les anciens anticorps,
Les crasses matinées, le noir au coin du feu,
La vermine à charbon des bons tuberculeux !
Tous morts les défilés de maux des grands parents,
Dans les séries de grippe à la mode des camps,
Je m'efforce à regret sur mon pot de chagrin,
Aujourd'hui prisonnier d'un aseptique coin !
Dire qu'hier, vérole embrassait leurs belles joues,
Que ne leur lâchait pas la grappe, le mildiou,
Qu'aussitôt qu'il sortait les mains du bac à glace,
En fléau la peste y ferrait son poissonnier,
Qu'un scorbut inscrivait joueurs les mariniers,
Fébriles puis défaits à son tableau de chasse !
M'en voilà hélas réduit à faire la manche,
Chez l'antiquaire ou le brocanteur du dimanche !
Dans son tas de poussière y remplis-je ma quête,
Niché aux flancs miteux des tapis et moquettes !
Ici s'étale encor mon marché aux pustules,
Où sous le manteau, s'y écoulent des fistules,
L'ayant pus, payé de liquide corrompu,
Au régal des meilleurs furoncles d'Amérique,
Pour qui, tant urticants, les jolis virus tiquent,
Voire en explosion, les champignons, là toniques,
Font éruption dans les trop vieilles peaux de biques !
Ah ! Le temps du microbe affleurant, révolu,
Je ne suis plus qu'à la verrue domicilié,
Que diable est donc ma vie sans ses bubons cotés ?
