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Valet d'à-pic puis droit de coeur !
Posté par chevalier dupin,
07 août 2009
·
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mon fourre-tout fou
Par vils monts autant que par laids vaux,
Par démons autant que par dévôts,
Sous le regard acéré d'aigles d'Eglise,
Comme un fruit mûri dans leurs serres,
Mon ancêtre a religieusement franchi,
Les sommets inhumains de la bêtise !
Premier accordé au faîte des cimetières,
Blanc malade au pal emporté aussi,
Poussant le pieux à l'escalade,
A-t-il si lourdement gravi,
Si gravement alourdi,
Son salopard chemin de croisade !
Chasseur albin d'infidèle montagnard,
Goûta-t-il le repos du guerrier fanatique,
S'adonnant corps et âme au mess noir.
Grimpant à rebours le temps passé cruel,
Aux aiguilles des vieux clochers en querelles,
Alors aujourd'hui me voilà plus que croyant !
Je ne veux suivre un triste ascendant,
Qui hier sottement attaquait,
Sa montagne sacrée par de sombres versets,
Et pour sauver le familial honneur,
Je préfère cent fois, trouver la profondeur,
Dans la grande crevasse des agnostiques !
D'aventure tragique, le mauvais aïeul,
Voyant dans la tombe l'erreur de bonne foi,
Cahin-caha errera longtemps encore,
Mais tout à sa suite, le sabre au clergé, moi,
Vociférant l'amour, ne m'escrimerai seul,
Car sans les prier, j'en réveillerai les morts !
Par démons autant que par dévôts,
Sous le regard acéré d'aigles d'Eglise,
Comme un fruit mûri dans leurs serres,
Mon ancêtre a religieusement franchi,
Les sommets inhumains de la bêtise !
Premier accordé au faîte des cimetières,
Blanc malade au pal emporté aussi,
Poussant le pieux à l'escalade,
A-t-il si lourdement gravi,
Si gravement alourdi,
Son salopard chemin de croisade !
Chasseur albin d'infidèle montagnard,
Goûta-t-il le repos du guerrier fanatique,
S'adonnant corps et âme au mess noir.
Grimpant à rebours le temps passé cruel,
Aux aiguilles des vieux clochers en querelles,
Alors aujourd'hui me voilà plus que croyant !
Je ne veux suivre un triste ascendant,
Qui hier sottement attaquait,
Sa montagne sacrée par de sombres versets,
Et pour sauver le familial honneur,
Je préfère cent fois, trouver la profondeur,
Dans la grande crevasse des agnostiques !
D'aventure tragique, le mauvais aïeul,
Voyant dans la tombe l'erreur de bonne foi,
Cahin-caha errera longtemps encore,
Mais tout à sa suite, le sabre au clergé, moi,
Vociférant l'amour, ne m'escrimerai seul,
Car sans les prier, j'en réveillerai les morts !
