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Ce n'est pas en saint sultan, qu'on devient calife à la place du diable de poète !
Posté par chevalier dupin,
19 août 2009
·
303 visite(s)
mon fourre-tout fou
Hier rimailleur riche de mépris en hausse,
Aujourd'hui édenté contre personne,
Tant la pauvreté, incisive me déchausse,
A bâton rompu, carottes à mon aumône,
Je suis un âne en cessation de braiement !
Avant, des caresses, je me poilais des lustres,
Je les fuyais désinvolte en tête-à-queue,
Petite tête de roquet,
Qui à la fête à neu-neu remuait,
Sa queue pas bien grosse !
Mais sous ma moustache de guerre,
La bave aux babines en colère,
Je déterrais toujours mon os.
J'avais tellement de chats à fouetter. Les rustres !
J'avais tellement de renards à chasser. Les gueux !
Maintenant exilé des canidés stupides,
Sauf du mal, je laisse pendre ma langue aux vides,
Comme un chien d'arrêt, privé d'aboiement,
A peu de ses semblables, à beaucoup de ses maîtres,
Ne cherchant plus jamais ni pou, ni puce.
Autrefois arriéré du train de vie,
Dorénavant locomotive d'envie,
Gentil railleur, j'en viens à omettre,
De fulminer, de respirer les bêtises.
Neuf, sur la voie, ôtés les dégâts de rage,
Je m'abandonne à force de "gare aux traîtrises",
Ne tricotant de piquant aiguillage.
Et voilà que j'arrive en sain relief,
Opinant la bonté à mon chef,
Jusqu'à la communion de l'autel terminus !
Moins seul je ne continue à maudire,
Je deviens un autostoppeur sur la route du pire,
Qui crie pouce puis qui pousse au rire,
Qu'on emmène au beau roulis de tous les navires.
Autonome sans bile, sur la douce asphalte,
A la frontière invisible du bon goût,
Je m'acquitte de tolérance même au fou.
Je suis poète télégraphiste d'amour à ma halte,
Depuis mon reflet, STOP. Je ne vous hais tous. STOP !
Public réciproque STOP. Je t'applaudis aussi STOP !
Aujourd'hui édenté contre personne,
Tant la pauvreté, incisive me déchausse,
A bâton rompu, carottes à mon aumône,
Je suis un âne en cessation de braiement !
Avant, des caresses, je me poilais des lustres,
Je les fuyais désinvolte en tête-à-queue,
Petite tête de roquet,
Qui à la fête à neu-neu remuait,
Sa queue pas bien grosse !
Mais sous ma moustache de guerre,
La bave aux babines en colère,
Je déterrais toujours mon os.
J'avais tellement de chats à fouetter. Les rustres !
J'avais tellement de renards à chasser. Les gueux !
Maintenant exilé des canidés stupides,
Sauf du mal, je laisse pendre ma langue aux vides,
Comme un chien d'arrêt, privé d'aboiement,
A peu de ses semblables, à beaucoup de ses maîtres,
Ne cherchant plus jamais ni pou, ni puce.
Autrefois arriéré du train de vie,
Dorénavant locomotive d'envie,
Gentil railleur, j'en viens à omettre,
De fulminer, de respirer les bêtises.
Neuf, sur la voie, ôtés les dégâts de rage,
Je m'abandonne à force de "gare aux traîtrises",
Ne tricotant de piquant aiguillage.
Et voilà que j'arrive en sain relief,
Opinant la bonté à mon chef,
Jusqu'à la communion de l'autel terminus !
Moins seul je ne continue à maudire,
Je deviens un autostoppeur sur la route du pire,
Qui crie pouce puis qui pousse au rire,
Qu'on emmène au beau roulis de tous les navires.
Autonome sans bile, sur la douce asphalte,
A la frontière invisible du bon goût,
Je m'acquitte de tolérance même au fou.
Je suis poète télégraphiste d'amour à ma halte,
Depuis mon reflet, STOP. Je ne vous hais tous. STOP !
Public réciproque STOP. Je t'applaudis aussi STOP !
