
Solitude aimée, chez le poète !
Posté par chevalier dupin,
24 août 2009
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mon fourre-tout fou
Plus que noir de peine, vif de remord,
Rouge il se noie dans son premier vert,
Abandonné au destin, il s'envole devin,
Dans son ciel rêveur, tout à son ballon d'âge,
Erre-t-il à moitié livide, rond nuage,
Est-il aussi à moitié zeppelin !
Croisant serin-vers, il en siffle un second.
Fausse est la note qui en sort,
Qui lui fait les dents grinçantes.
Mais à la griserie, en route il ne s'arrête,
Il avance encore sévère,
Sans coeur ni fête.
Un troisième autrement plus profond,
Qui a le goût de l'alcool d'amantes,
Le submerge et l'envoie par le fond.
Le quatrième, le prend-il à reculons !
Avant de déchanter à son délire,
Il le chante à se lire,
Pas même ne sachant se reprendre au début,
Sirotant son oeuvre, rien n'en étant imbu.
Amour absinthe à son bon jour,
Y goutte à son heure seule autour.
D'auteur, les mots rendant le vain triste,
Sa coupe est pleine de débords pessimistes !
Alors trébuchant de plus d'un degré,
Privé de sa muse, de son mètre, il perd pied.
A vau-l'eau vont les alexandrins du poète,
Aux ivres anonymes, roule sa tête !
Rouge il se noie dans son premier vert,
Abandonné au destin, il s'envole devin,
Dans son ciel rêveur, tout à son ballon d'âge,
Erre-t-il à moitié livide, rond nuage,
Est-il aussi à moitié zeppelin !
Croisant serin-vers, il en siffle un second.
Fausse est la note qui en sort,
Qui lui fait les dents grinçantes.
Mais à la griserie, en route il ne s'arrête,
Il avance encore sévère,
Sans coeur ni fête.
Un troisième autrement plus profond,
Qui a le goût de l'alcool d'amantes,
Le submerge et l'envoie par le fond.
Le quatrième, le prend-il à reculons !
Avant de déchanter à son délire,
Il le chante à se lire,
Pas même ne sachant se reprendre au début,
Sirotant son oeuvre, rien n'en étant imbu.
Amour absinthe à son bon jour,
Y goutte à son heure seule autour.
D'auteur, les mots rendant le vain triste,
Sa coupe est pleine de débords pessimistes !
Alors trébuchant de plus d'un degré,
Privé de sa muse, de son mètre, il perd pied.
A vau-l'eau vont les alexandrins du poète,
Aux ivres anonymes, roule sa tête !