
Hors embrun, musical, sèche le poète !
Posté par chevalier dupin,
25 août 2009
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mon fourre-tout fou
Moi le sourd au Soleil prévisible,
Admis en Terre, au jour si carré,
A la noirceur misanthrope,
Cependant sans chemise de nuisible,
De l'âme grande mouette, je m'arme, écris,
En triangles aigus, aime rêver !
Au milieu de celui des béatitudes,
Ou de celui des berlues dont j'écope,
Je chavire en mon pavillon de nuit,
Mieux qu'aux insolites Bermudes ;
Le mur du poisson volant,
Je franchis à l'eau, à l'eau où j'entends
Bien d'autres poissons étranges,
Tels à l'océan mélomane, des anges !
Dûment songeur au tuba,
Au diapason d'un sonotone,
Je hume les airs maritimes qui détonnent,
Puis sous les vivats de la houle,
Composant avec les flots de la vague soûle,
Au nid d'exocet, je m'emmène, nage-là,
Au goût de l'iode, entre deux odes salées,
D'un violoncelle de mer,
A iodler si fier,
Logique écho, vais-je accompagner !
La tête reposée à mes doux confins,
Je pars découvrir qu'une blanche écume,
Largement vaut deux barbes noires,
Lorsque sur le do des dauphins,
Comme à la chevauchée de licorne de brume,
Sans charge, sonne à s'emporter l'espoir !
Je me transporte en gamme de fond,
Je me soulève d'un vent violon,
Je taquine la plume
A mon traversin solitaire,
Un monde de fantasme en résume,
Au sifflet d'une flûte traversière !
Parmi mes humeurs, jamais l'odieuse,
Ne me sert quand ma folie mélodieuse,
Croise l'orgue et la baleine,
La harpe et le harpon,
L'orque et la sirène,
La marée basse et le basson !
Enfin malgré bientôt le réveil en trompe,
A l'évasion fuyante ne suis-je inquiet,
Car liquidée, ma fugue, je n'y laisserai,
Aucune note, surgir fausse marine.
D'ailleurs, de fluide en grande pompe,
C'est sain au piano aqueux que j'en termine !
Admis en Terre, au jour si carré,
A la noirceur misanthrope,
Cependant sans chemise de nuisible,
De l'âme grande mouette, je m'arme, écris,
En triangles aigus, aime rêver !
Au milieu de celui des béatitudes,
Ou de celui des berlues dont j'écope,
Je chavire en mon pavillon de nuit,
Mieux qu'aux insolites Bermudes ;
Le mur du poisson volant,
Je franchis à l'eau, à l'eau où j'entends
Bien d'autres poissons étranges,
Tels à l'océan mélomane, des anges !
Dûment songeur au tuba,
Au diapason d'un sonotone,
Je hume les airs maritimes qui détonnent,
Puis sous les vivats de la houle,
Composant avec les flots de la vague soûle,
Au nid d'exocet, je m'emmène, nage-là,
Au goût de l'iode, entre deux odes salées,
D'un violoncelle de mer,
A iodler si fier,
Logique écho, vais-je accompagner !
La tête reposée à mes doux confins,
Je pars découvrir qu'une blanche écume,
Largement vaut deux barbes noires,
Lorsque sur le do des dauphins,
Comme à la chevauchée de licorne de brume,
Sans charge, sonne à s'emporter l'espoir !
Je me transporte en gamme de fond,
Je me soulève d'un vent violon,
Je taquine la plume
A mon traversin solitaire,
Un monde de fantasme en résume,
Au sifflet d'une flûte traversière !
Parmi mes humeurs, jamais l'odieuse,
Ne me sert quand ma folie mélodieuse,
Croise l'orgue et la baleine,
La harpe et le harpon,
L'orque et la sirène,
La marée basse et le basson !
Enfin malgré bientôt le réveil en trompe,
A l'évasion fuyante ne suis-je inquiet,
Car liquidée, ma fugue, je n'y laisserai,
Aucune note, surgir fausse marine.
D'ailleurs, de fluide en grande pompe,
C'est sain au piano aqueux que j'en termine !