
Tout se démêle quand je m'échevelle
Posté par chevalier dupin,
01 septembre 2009
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mon fourre-tout fou
Lorsque avec la racine que je prends en moi,
Le mal d'idée noire me coiffe,
Me vient l'envie au larmoyant désarroi,
Soudain, de me baigner la girafe !
Alors je bats ma coulpe en brosse,
Je m'épice le poil à l'imaginaire,
Je ne me hérisse plus d'atroce,
Je m'asperge de notion capillaire !
M'ébouriffant à ce curieux salon,
Je développe des pensées aux cheveux longs,
Qui naissent vagissantes radicelles,
Aux tempes perdues, qui s'éternisent poivre et sel !
Puis en affaire à friser le ridicule,
J'étire la folie en follicule,
Je donne la peignée à ma coupe sombre,
En clair mis empli, j'évide l'ombre !
La frange entre orgueil et vanité,
Je fais front à toute berzingue.
A l'allure si vive du doux dingue,
Autre vague à l'âme, vais-je froncer !
Maintenant que tourne en boucle ma dérision,
Joliment m'accroche coeur sa déraison,
Comment donc au vent, vendue ma mèche rebelle,
N'en garderais-je un toupet sensationnel ?
Le mal d'idée noire me coiffe,
Me vient l'envie au larmoyant désarroi,
Soudain, de me baigner la girafe !
Alors je bats ma coulpe en brosse,
Je m'épice le poil à l'imaginaire,
Je ne me hérisse plus d'atroce,
Je m'asperge de notion capillaire !
M'ébouriffant à ce curieux salon,
Je développe des pensées aux cheveux longs,
Qui naissent vagissantes radicelles,
Aux tempes perdues, qui s'éternisent poivre et sel !
Puis en affaire à friser le ridicule,
J'étire la folie en follicule,
Je donne la peignée à ma coupe sombre,
En clair mis empli, j'évide l'ombre !
La frange entre orgueil et vanité,
Je fais front à toute berzingue.
A l'allure si vive du doux dingue,
Autre vague à l'âme, vais-je froncer !
Maintenant que tourne en boucle ma dérision,
Joliment m'accroche coeur sa déraison,
Comment donc au vent, vendue ma mèche rebelle,
N'en garderais-je un toupet sensationnel ?