
Quand le poison se prononce !
Posté par chevalier dupin,
13 septembre 2009
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mon fourre-tout fou
Au babil des enfants, à leurs croches,
Quand s'hameçonnent leurs cloches,
Cloches de plongées dans mon esprit,
Sans l'esse d'une lettre qui serpente,
Sur le chemin de ma taquinerie,
Le menu fretin en nage virulente,
Vient me noyer le poiSon à l'envi !
Depuis, aux queues de poiSon pareil au curare,
Je vois danser des sirènes en eau rare.
Les poiSons-chats aux profondes griffures,
Eux, s'y rencontrent à mon allure,
Ecaillés aux relents de cyanure,
Ainsi que de mortels et bleus silures.
A leurs côtés, des poiSons-volants,
Contre ma face se jettent,
A ma criée, poissons violents,
Jaillissant comme fusées d'exocets.
Puis un poiSon-épée après moi s'escrime,
Sorte d'espadon du fiel en plein crime,
Avant qu'un poiSon-scie me frôle,
Poisson-ciguë dans un nouveau rôle.
Mais le poiSon-lune le suivant,
De mes appâts se décrochant,
Douloureusement me ramène au poiSon-globe,
Dont les oeufs pourris jamais ne gobe.
Cette engeance du pire signe des poiSons,
Signe d'eau morte qui s'écope du zodiaque,
Telle une dose létale d'ammoniaque,
Est dans la langue de mon imaginaire :
L'héritier malin du coelacanthe,
Le prince démoniaque d'une race accablante,
Maudissant le monde d'une lente agonie,
Aujourd'hui prouvant par l'abomination,
Qu'encore l'Homme grenouille en sa Terre !
Quand s'hameçonnent leurs cloches,
Cloches de plongées dans mon esprit,
Sans l'esse d'une lettre qui serpente,
Sur le chemin de ma taquinerie,
Le menu fretin en nage virulente,
Vient me noyer le poiSon à l'envi !
Depuis, aux queues de poiSon pareil au curare,
Je vois danser des sirènes en eau rare.
Les poiSons-chats aux profondes griffures,
Eux, s'y rencontrent à mon allure,
Ecaillés aux relents de cyanure,
Ainsi que de mortels et bleus silures.
A leurs côtés, des poiSons-volants,
Contre ma face se jettent,
A ma criée, poissons violents,
Jaillissant comme fusées d'exocets.
Puis un poiSon-épée après moi s'escrime,
Sorte d'espadon du fiel en plein crime,
Avant qu'un poiSon-scie me frôle,
Poisson-ciguë dans un nouveau rôle.
Mais le poiSon-lune le suivant,
De mes appâts se décrochant,
Douloureusement me ramène au poiSon-globe,
Dont les oeufs pourris jamais ne gobe.
Cette engeance du pire signe des poiSons,
Signe d'eau morte qui s'écope du zodiaque,
Telle une dose létale d'ammoniaque,
Est dans la langue de mon imaginaire :
L'héritier malin du coelacanthe,
Le prince démoniaque d'une race accablante,
Maudissant le monde d'une lente agonie,
Aujourd'hui prouvant par l'abomination,
Qu'encore l'Homme grenouille en sa Terre !