
D'épouvante, les mérites de Sélène
Posté par chevalier dupin,
14 septembre 2009
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mes sonnets de jour mes sonnets de nuit
Sur moi le plein Soleil, fureur assoupissant,
Ne suis-je qu'agnelet au ru s'assouplissant.
Guerre ne m'y touche qu'en un front dégarni,
Vif, n'en n'ai-je que pour l'amour de l'apathie !
Mais plaide Lune et je me change en lycanthrope.
Sous l'effet bestial de son orbe psychotrope,
Carnassier trempé dans une onde de puissance,
Monstre d'ego, je cède à l'appel d'autres sens !
Chef de la meute du Songe, en grand appétit,
A vilaines dents, je dévore l'ennemi,
Tel qu'il hante, le jour de ma dernière vie !
Hors du ruisseau, lorsque déjà loup, je bondis,
Menées à leur perte, mes diurnes faiblesses,
Je lègue à l'Aube, leurs charognes mises en pièces !
Ne suis-je qu'agnelet au ru s'assouplissant.
Guerre ne m'y touche qu'en un front dégarni,
Vif, n'en n'ai-je que pour l'amour de l'apathie !
Mais plaide Lune et je me change en lycanthrope.
Sous l'effet bestial de son orbe psychotrope,
Carnassier trempé dans une onde de puissance,
Monstre d'ego, je cède à l'appel d'autres sens !
Chef de la meute du Songe, en grand appétit,
A vilaines dents, je dévore l'ennemi,
Tel qu'il hante, le jour de ma dernière vie !
Hors du ruisseau, lorsque déjà loup, je bondis,
Menées à leur perte, mes diurnes faiblesses,
Je lègue à l'Aube, leurs charognes mises en pièces !