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N'être plus que pour naître mort
Posté par chevalier dupin,
17 septembre 2009
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mes sonnets de nuit mes sonnets de jour
Dans les grandes peines où je me suis étendu,
Quand maîtresse Erzulie, tu chasses le zombie,
D'un vaudou sentiment, je me sens si épris,
Que de vie à tes pas, je ne passe inconnu !
D'un morne vivant, sous l'apparence funeste,
Ai-je une mine de déterré désormais,
Parmi tes immondes poupées, ne suis-je en reste,
Je n'ai plus le bonheur d'un cadavre de paix !
Ton acupuncture me transperce le coeur,
Mais ne m'épingle que la boule de froideur,
Dont j'avais, de cercueil nu, observé l'horreur !
Bien qu'en ma poitrine, plus rien ne se soulève,
Mon âme s'insurge dans sa prison sans rêve,
Contre tes aiguilles, je t'en promets le glaive !
Quand maîtresse Erzulie, tu chasses le zombie,
D'un vaudou sentiment, je me sens si épris,
Que de vie à tes pas, je ne passe inconnu !
D'un morne vivant, sous l'apparence funeste,
Ai-je une mine de déterré désormais,
Parmi tes immondes poupées, ne suis-je en reste,
Je n'ai plus le bonheur d'un cadavre de paix !
Ton acupuncture me transperce le coeur,
Mais ne m'épingle que la boule de froideur,
Dont j'avais, de cercueil nu, observé l'horreur !
Bien qu'en ma poitrine, plus rien ne se soulève,
Mon âme s'insurge dans sa prison sans rêve,
Contre tes aiguilles, je t'en promets le glaive !
