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Chanson élyséenne (sonnet ironiquement dédié à Mr Sarkozy !)
Posté par chevalier dupin,
14 octobre 2009
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mes sonnets de jour mes sonnets de nuit
De la renommée, ma trompette en doux partage,
Mon fils, je veux te faire instrument d'héritage.
Sans fausse note pour nous, qu'encor se claironne,
Qu'en mes coulisses, tu te tiens mieux que trombone !
D'un bel air entendu à mon cor défendant,
Est-il odieux qu'un père au bon vent, aspirant,
A l'enfant de même métal, la marche à suivre,
Donne afin que reste à briller le noble cuivre ?
Bien que d'aucuns disent, que ce n'est pas jouer,
Gonflées d'orgueil, mes joues n'ont peine à te souffler,
Toi, descendant de mon lit, musique de chambre !
D'ensemble classique dont naturel est membre,
Sagesse populaire en dit : "c'est son fiston !"
Quoi de plus normal que s'emploie-là le piston !
Mon fils, je veux te faire instrument d'héritage.
Sans fausse note pour nous, qu'encor se claironne,
Qu'en mes coulisses, tu te tiens mieux que trombone !
D'un bel air entendu à mon cor défendant,
Est-il odieux qu'un père au bon vent, aspirant,
A l'enfant de même métal, la marche à suivre,
Donne afin que reste à briller le noble cuivre ?
Bien que d'aucuns disent, que ce n'est pas jouer,
Gonflées d'orgueil, mes joues n'ont peine à te souffler,
Toi, descendant de mon lit, musique de chambre !
D'ensemble classique dont naturel est membre,
Sagesse populaire en dit : "c'est son fiston !"
Quoi de plus normal que s'emploie-là le piston !
