
Pour l'ethnocentrique coloriste !
Posté par chevalier dupin,
02 novembre 2009
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mon fourre-tout fou
Du bout des lèvres cyanosées,
Suis-je indigène à l'extrême,
Sous le harnais de ma nationalité,
Parfois faisant face blême,
Mais toujours trouvant chaud carmin,
Dans la main du chauvin !
Au souvenir de quatre cents coups d'écoliers,
Au collier de perles du passé, franc saphir,
Avec un grain d'ivoire, pour la défense
D'un pays qui se démène sans transparence,
Par orgueil, je ne peux qu'affranchir,
Le rubicond des jougs de ses libertés !
Pour l'amour du ciel ou de la bisbille,
La moutarde au nez et le nez dans l'azur,
Dans de beaux draps neigeux, de société bien sûr,
Je salis cocardier mon linge en famille,
De temps à autre y laissant amarante chose,
La fleur au fusil de ma guerrière prose !
Un continent va se pressant à mon voyage,
Comme indigo gogo à l'île en voisinage,
Soulignant au crayeux des falaises,
La différence de ton aux vues anglaises,
Lorsqu'à mes rimes de poète compagnon,
Trinquent à la gouaille, des vers vermillons !
Me promenant tout au long des grèves,
Teinté d'océan, tel lui, je me tiens les côtes,
Puis à son écume pipée laiteuse,
Je bois le calice des rêves,
Jusqu'à la lie de vin terreuse,
Des honneurs patriotes !
Enfin sous le regard de mes pers
Observatoires quoique vieux grands ouverts,
Des matins d'albâtre ainsi que plâtre,
Ecarlate de plancher, plafonnant ma gagne,
Je garde du coq, un cri de campagne,
Dont mes oreilles se plaisent à se rebattre !
A son bleu de chauffe le coeur,
Ma France au centre, blanche soeur,
D'affaires rouges, marque ma peau.
Alors nuancé tenant bon la lampe,
Je hisse ses couleurs à mon drapeau,
Fièrement, m'en mets plein la hampe !
Suis-je indigène à l'extrême,
Sous le harnais de ma nationalité,
Parfois faisant face blême,
Mais toujours trouvant chaud carmin,
Dans la main du chauvin !
Au souvenir de quatre cents coups d'écoliers,
Au collier de perles du passé, franc saphir,
Avec un grain d'ivoire, pour la défense
D'un pays qui se démène sans transparence,
Par orgueil, je ne peux qu'affranchir,
Le rubicond des jougs de ses libertés !
Pour l'amour du ciel ou de la bisbille,
La moutarde au nez et le nez dans l'azur,
Dans de beaux draps neigeux, de société bien sûr,
Je salis cocardier mon linge en famille,
De temps à autre y laissant amarante chose,
La fleur au fusil de ma guerrière prose !
Un continent va se pressant à mon voyage,
Comme indigo gogo à l'île en voisinage,
Soulignant au crayeux des falaises,
La différence de ton aux vues anglaises,
Lorsqu'à mes rimes de poète compagnon,
Trinquent à la gouaille, des vers vermillons !
Me promenant tout au long des grèves,
Teinté d'océan, tel lui, je me tiens les côtes,
Puis à son écume pipée laiteuse,
Je bois le calice des rêves,
Jusqu'à la lie de vin terreuse,
Des honneurs patriotes !
Enfin sous le regard de mes pers
Observatoires quoique vieux grands ouverts,
Des matins d'albâtre ainsi que plâtre,
Ecarlate de plancher, plafonnant ma gagne,
Je garde du coq, un cri de campagne,
Dont mes oreilles se plaisent à se rebattre !
A son bleu de chauffe le coeur,
Ma France au centre, blanche soeur,
D'affaires rouges, marque ma peau.
Alors nuancé tenant bon la lampe,
Je hisse ses couleurs à mon drapeau,
Fièrement, m'en mets plein la hampe !