
Qu'ai-je donc à végéter ?
Posté par chevalier dupin,
12 novembre 2009
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mes sonnets de nuit mes sonnets de jour
Auprès des platanes pleins de sobriété,
Mes journées s'effeuillant au vent d'anxiété,
Par l'automne en pluie et pour ma contrariété,
Mon coeur se noie dans une absurde ébriété !
L'âme hantée par sa noire propriété,
La mélancolie la comblant à satiété,
La marche d'un temps fade y ayant empiété,
N'ai-je de cesse de m'en plaindre en société !
Jusque dans mes rimes, par un son répété,
Se trahit l'humeur de ma pauvre variété.
J'y gagne tristesse, y perds-je notoriété ?
Un rien me manque dont je suis tout hébété,
Ce rayonnement qui a déjà complété,
Mon être passé ; Lui, demain chantant : l'Eté !
Mes journées s'effeuillant au vent d'anxiété,
Par l'automne en pluie et pour ma contrariété,
Mon coeur se noie dans une absurde ébriété !
L'âme hantée par sa noire propriété,
La mélancolie la comblant à satiété,
La marche d'un temps fade y ayant empiété,
N'ai-je de cesse de m'en plaindre en société !
Jusque dans mes rimes, par un son répété,
Se trahit l'humeur de ma pauvre variété.
J'y gagne tristesse, y perds-je notoriété ?
Un rien me manque dont je suis tout hébété,
Ce rayonnement qui a déjà complété,
Mon être passé ; Lui, demain chantant : l'Eté !