Posté par michelconrad,
06 juin 2018
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Il y a ce bonheur furtif : au soleil de juin, les premières cerises du jardin : elles me renvoient, instantanément, aux pages des « Confessions », où Jean-Jacques Rousseau entame son hymne au bonheur simple : « Après le dîner, nous fîmes une économie... » (Edition...
Posté par michelconrad,
05 juin 2018
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L’imagination a toujours été la première de mes facultés. Au lycée, quand le professeur rendait les versions latines, classées par ordre de mérite, j’étais toujours le dernier de la classe. Un jour, le professeur déclara, à mon sujet : « Conrad lit le latin dans le marc de caf...
Posté par michelconrad,
05 juin 2018
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Dans « Si c’est un homme », livre où il évoque ce qu’il vécut dans l’enfer d’Auschwitz, Primo Levi raconte le moment où il s’efforça de reconstituer, de mémoire, pour un ami, quelques fragments de « La Divine Comédie » de Dante, et toute la réso...
Posté par michelconrad,
04 juin 2018
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Si la pensée qui relie un être à un autre est un courant qui transmet une impulsion amoureuse réciproque, ces deux êtres deviennent semblables à des navires qui n’ont de cesse de s’amarrer l’un à l’autre. Dans le cas contraire, l’amour sans écho devient une hémorragie d’amour...
Posté par michelconrad,
04 juin 2018
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213 visite(s)
Quand j’aurai oublié les mots savants, les mots dont nos ancêtres n’auraient pas eu idée, quand Alzheimer m’aura fait oublier le mot « Alzheimer », quand je ne saurai plus désigner les mots qui nomment l’intelligence artificielle d’aujourd’hui, comme le mot « algorithme...
Posté par michelconrad,
04 juin 2018
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Selon le temps qu’il fait , les oiseaux ne dialoguent pas entre eux de la même façon : les jours de pluie ou les jours de grand soleil, ce n’est pas la même effervescence, le même tempo . On passe du pianissimo au fortissimo, de l’andante à l’allegro. Le fonds commun demeure la sérénit...
Posté par michelconrad,
03 juin 2018
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Tous ces colifichets pour lesquels nous nous battons, auxquels nous consacrons la moindre de nos pensées, pendant que, sans que nous n’y prenions garde, le collier des jours nous glisse des mains.