« Pleurant, comme Diane au bord de ses fontaines /Ton amour taciturne et toujours menacé. » : c’est dire que la lumière ne se suffit pas à elle-même : il lui faut cette menace des ténèbres pour atteindre à l’éclat. Que serait une lumière sans ce qui lui fait obstac...

michelconrad' Blog
Ecrire : éterniser
les empreintes invisibles
de l’émotion.
31/5/18
les empreintes invisibles
de l’émotion.
31/5/18
Dans sa robe couleur de feu, le coquelicot entreprend une danse immobile, sous le souffle d’un vent léger, dont tremble sa beauté.
31/5/18
31/5/18
En photographiant une rose avant sa chute, un arbre avant sa métamorphose, un nuage avant sa dissolution, un paysage avant qu’une nouvelle incidence de la lumière n’en change la perspective, mon projet n’est autre que de suggérer l’incessante précarité de la vie.
30/5/18
30/5/18
La quête de la beauté est une poursuite. Des artistes ont fini par détruire leur œuvre , faute de parvenir à mettre en lumière cet idéal qu’ils portaient en eux. L’écriture ne fait pas exception : ce qui nous est donné, il semble, parfois, qu’on nous le reprenne.
« Cen...
« Cen...
« Frères humains qui après nous vivez... » : si la voix de Villon a franchi l’abîme des siècles, c’est parce qu’elle dit sa propre mort et celle de ses contemporains, parce qu’elle l’accepte et se sert du rythme et de la musique du poème pour amplifier la voix frêle qui l...
Avant de naître sur le papier, le poème s’écrit en nous. Il en est de même de toute forme d’art : le monde nous tire par la manche. Un célèbre joueur de flûte de Pan, Gheorghe Zamfir, a déclaré, un jour, que sa musique ne sortait pas de sa flûte, mais que, descendue du ciel, elle y entrait...
Comme un souvenir lointain,
un amour presque oublié,
ou bien un feu mal éteint,
qui peut encore briller,
il est de certaines villes,
sans que je sache pourquoi,
Saint-Pétersbourg et Venise,
que je « reconnais » en moi.
28/5/18
un amour presque oublié,
ou bien un feu mal éteint,
qui peut encore briller,
il est de certaines villes,
sans que je sache pourquoi,
Saint-Pétersbourg et Venise,
que je « reconnais » en moi.
28/5/18
Rien, jamais, ne se ressemble,
sur le fleuve du Temps, la vie,
fait que, très souvent, on tremble,
– la vie est douceur, aussi,
sur le fleuve du Temps, la vie,
a des éclairs qui émeuvent,
des abîmes sans merci,
mais l’aurore est toujours neuve,
on va vers ce qu’on ignore,
vers...
sur le fleuve du Temps, la vie,
fait que, très souvent, on tremble,
– la vie est douceur, aussi,
sur le fleuve du Temps, la vie,
a des éclairs qui émeuvent,
des abîmes sans merci,
mais l’aurore est toujours neuve,
on va vers ce qu’on ignore,
vers...
Côté jardin,
c’est la rivière
et les oiseaux,
-- je pourrais dire que ma maison
est adossée
à tous leurs cris.
28/5/18
"L'après-midi" (mai 2018). Tous droits réservés
https://nsa39.casima...528121500871...
c’est la rivière
et les oiseaux,
-- je pourrais dire que ma maison
est adossée
à tous leurs cris.
28/5/18
"L'après-midi" (mai 2018). Tous droits réservés
https://nsa39.casima...528121500871...
Derniers billets
-
S’abolissent les distanceshier, 09:08
-
Pour dire mon amourhier, 09:05
-
Le sens du verbe « aimer »hier, 09:01
-
Donner sens17 mai 2025
-
Vivre la beauté17 mai 2025
Derniers commentaires
-
L’ultime leçonmichelconrad - mars 05 2023 08:23
-
Chemin de croixLisAbelle - févr. 22 2022 08:44