Posté par michelconrad,
02 novembre 2018
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Novembre a quelque chose à voir avec l’extinction de nos espérances. Mais, précisément, comme le torrent franchit les rochers, nous avons à aller vers cette froidure, avec une âme ardente, une âme qui refuse la déréliction, nous avons à dire cette soif d’aimer qui nous déchire, cette...
Posté par michelconrad,
01 novembre 2018
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On écrit toujours comme si nous n’avion s pas vécu, comme si nous n’avions rien écrit, comme si, à l’aube de la vie, nous ignorions le maelström de l’amour et celui de la mort. C’est ainsi q u e les œuvres s’entreprenne n t. C’est ainsi que l’on vit, dans l’i...
Posté par michelconrad,
31 octobre 2018
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Les animaux ne sont jamais aussi heureux, les fleurs jamais aussi épanouies que dans une maison où l’on est heureux, – et ils ne dépérissent jamais autant que dans une maison où l’on est malheureux.
C’est qu’ils reçoivent, en plein cœur, notre grâce, ou notre disgrâce, c...
Posté par michelconrad,
30 octobre 2018
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Sous le vent, le jardin ne m’appartient plus : le vent en a pris possession, il fait danser les arbres, d’une danse un peu rude.
Un jour, regardant, les arbres qu’il avait plantés, bien des années auparavant, dans son propre jardin, mon père me dit : « dire qu’il va falloir quitter tout...