michelconrad' Blog

Mon amour vient de plus loin que moi : il vient des nuits sans amour, des appels sans écho, il vient du vent, des matins, du tourbillon des saisons. Mon amour n’a pas d’âge, de paysage, il résonne dans l’infini. Mon amour est partage, mon amour est attente, supplication, il connaît les chemins du silence, mon amo...

Semez des roses trémières,
en rêvant des fleurs futures,
à la beauté si légère
des trésors de la Nature,
 
en rêvant des fleurs futures,
car notre cœur s’illumine
des trésors de la Nature,
notre véritable guide,
 
car notre cœur s’illumine
lo...

Je vous parlerai d’amour,
de quoi d’autre parlerais-je,
lorsque j’ai le cœur si lourd,
l’amour seul est mon solfège,
 
de quoi d’autre parlerais-je,
quand plus rien n’a d’importance,
l’amour seul est mon solfège,
dans une unique espérance,
 
quand plus ri...

Dans les corridors de la nuit, l’aube s’attarde, elle qui, au solstice d’été, tonitruante, frappait à la fenêtre pour nous dire sa joie, comme une femme que vous attendiez et qui est venue plus tôt, dans sa hâte de vous revoir.
 
Mais rien ne presse pour l’aube, à présent, et rien ne...

Les premiers coups de cloches de l'Angélus de l'aube, allegro ma non troppo,  ne font qu’amadouer le silence. S’ensuit une sarabande, toute mécanique et aveugle, invitant les dormeurs à sortir de leurs songes pour entrer de plain-pied dans « le vierge, le vivace et le bel aujourd’hui ».
 ...

Les mots matérialisent la poésie, comme l’ambre emprisonne les insectes antédiluviens. Mais la poésie peut être dans une main qui serre la vôtre, dans un regard qui vous réconcilie avec la vie. Cette poésie du silence demeure  dans la mémoire  de celui qui a reçu ces minuscules miracles....

Écrire, c’est ne pas attendre d’autre réponse qu’un écho atténué, comme un cri dont l’écho ne serait qu’un chuchotement, comme les reflets du soleil à la surface de la rivière. Les mots ne seront jamais que cette eau qui se brise contre ces falaises dont l’érosion n’est...

Après toutes ces semaines de sécheresse, on avait oublié l’existence de l’orage. Félin cherchant sa proie, il gronde. Sa présence éveille des peurs ancestrales : malgré nos ordinateurs, nos téléphones, emplis d’intelligence artificielle, l’orage nous ramène à la réali...

L’épiphanie du soleil à travers la brume, de l’oiseau sur la branche, de la rose qu’incendie l’aurore, de la femme aimée  : tout est porteur de sens, tout fait signe. Chaque sémaphore confirme notre navigation : l’amour est le seul pôle de la boussole de la vie.
 

30/8/18
 ...

S’il y a un exercice véritablement périlleux, c’est celui du « kairos », qui consiste à saisir, en un instant infime, l’opportunité du moment. Il se peut qu’un apprentissage de toute une vie n’y puisse suffire.
 
 
 
29/8/18