michelconrad' Blog

Je suis de nulle part,
sinon du continent
 
où l’amour ne s’efface,
je marche vers la nuit
 
avec le souvenir
de ta voix, de tes yeux.
 
 
 
 
 
21/8/18
 

Chaque chose que tu n’as pas faite
chaque amour que tu n’as pas formulé
 
te brûlera le coeur
de regrets.
 
 
 
21/8/18
 

Bien qu’invisible, le Temps agit matériellement sur le rythme des saisons, sur la Nature entière, comme sur l'être humain : après la naissance de l’être de chair et de sang, après que les lois qui président à la vie l'ont fait grandir, l’ont mené à une merveille de complexité et de p...

Je voudrais, tout autant que pour quelques lettrés, écrire pour le passant, pour celui qui ignore le sens du mot « poème », pour ceux qui ne franchissent pas le seuil des librairies, pour tous ceux qui ignorent cette douceur des mots, ceux qui ne font partie d’aucune coterie, ceux qui, sans cesse, hésitent, to...

Cette lumière, en moi,
ne peut être que toi,
 
car l’amour est, en nous,
tout ce qui nous éclaire.
 
 
19/8/18

Ce que nous dit la rose
change de jour en jour,
comme fait toute chose,
le regret et l’amour,
 
change de jour en jour,
notre âme, notre humeur,
le regret et l’amour,
jusqu’à ce que l’on meure,
 
notre âme, notre humeur,
en vers tout comme en prose,
jusqu’à ce que l...

Aimer est un feu de brousse. Il détruit, il efface tout ce qui n’est pas lui. Sa force est sans limites : « fort comme la mort », dit la Bible ! La légende d’aimer a traversé les siècles : quand bon lui semble, elle s’empare des êtres, et cette tempête nous emporte, nous d...

Comme un oubli de soi,
l’autre vous envahit,
on n’est plus que ses pas,
on n’est plus que sa vie,
 
l’autre vous envahit,
on n’est plus qu’une absence,
on n’est plus que sa vie,
dans un désert des sens,
 
on n’est plus qu’une absence,
la glaciation de l’...

Nous n’en finirons jamais d’apprendre à lire la Beauté, sous toutes ses formes, derrière le paravent des paysages quotidiens, dans les interstices de l’instant, dans l’incidence d’un rayon de soleil, dans un manteau de brume qui couvre une rivière, dans un regard aimant, dans l’éclat de la plein...

Tous ces élans brisés, invisibles blessures, toute la part de rêve, en nous, qui n’a pas pu éclore, fleurs à peine esquissées que brise la tempête, ces rêves brusquement plongés dans un abîme, dans le désert sans voix des jours de solitude, il faut pourtant en faire le terreau d’où fl...