michelconrad' Blog

Que s’efface ce poème,
nuage au travers du ciel,
 
demeurera l’amour même
qui, au long du jour, t’appelle.

 

 
8/3/18
 
 
 
 
"Ciel" (7/8/18). Tous droits réservés.
 
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Que ton texte soit
non pas une roche,

 
mais une fenêtre,
non pas une route,

 
mais une rivière,
non pas un diktat,

 
mais l’amour qui doute
dans le vent de mars.

 
8/3/18
 
 
 
"Les roseaux" (8/3/18). Tous droits réservés.
 
 
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Tout prénom de femme,
me ramène au tien,
au feu qui prend l’âme
brûle ce cœur mien,
 
me ramène au tien
tout regard de reine,
brûle ce cœur mien
ta beauté sereine,
 
tout regard de reine,
l'or et le cristal,
ta beauté sereine, 
tout prénom de femme...

D'un chant sans chagrin,
l’oiseau me donna,
 
 
très tôt, ce matin,
sa leçon de joie.
 
 
 
6/3/18

 

Il y a deux arbres qui ne sont plus dans le jardin, et dont je regrette la présence .
 
Le noyer était venu, un jour, Dieu sait comment. Apporté par les oiseaux, il avait poussé dans un endroit improbable, tout près de la maison. Tout autre que moi l’aurait déplacé sur l’heure : il avait plu à ma...

Le mot est un népenthès,
sa rigueur, une ciguë,
sa douceur, une caresse,
lorsque la nuit est venue,

 
sa rigueur, une ciguë,
il fait basculer la vie,
lorsque la nuit est venue,
joie ou souffrance infinies,

 
il fait basculer la vie,
quand t’incendie la tristesse ,
joie ou souffrance...

On le parle pas assez de ces voyageurs de l’immobilité, interlocuteurs du vent et de la pluie, des soirs et des matins, des tempêtes de neige, des grands soleils de canicule : les arbres. Ils ont, pourtant, souvenance de tout, tout les imprègne, les marque, les creuse, les bouscule. Notre mémoire, auprès de la leur, n’...

L’onde sonore
de ta voix

 
a mis mon cœur
en résonance,

 
et l’onde intense
de tes yeux

 
a mis mon âme
en désarroi.

 
3/3/18

De quoi parlent les corbeaux,
pour avoir le verbe haut ?

 
Mais un merle me console :
il lui manque la parole.

 
Le froid répand le cristal :
l’arbre est devenu opale.


 
3/3/18
 
"Arbre" (1/1/17). Tous droits réservés
 
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A l'intersection de l'ombre et de la lumière, de l'intangible et du tangible, il faut bien que prenne place ce versant invisible qui est inhérent à ce que nous sommes, cette âme immatérielle qui se trouve aux confins de l'être, cet au-delà de la matière, comme, à l'extrémité d'une bougie, scintille un...