« Un livre doit être la hache qui brise la mer gelée en nous » (Kafka). On pourrait dire cela de toute oeuvre d'art, peinture, musique, architecture, de tout paysage, de toute beauté qui a une force, y compris la force de la douceur, que ce soit l'épaule nue d'une femme, ou la vision de San Giorgio Maggiore, au sol...

michelconrad' Blog
Quand le poème multiplie
les silences,
parmi les buissons de mots,
quand l’arbre,
sous les tempêtes de l’hiver,
se dévêt de ses feuilles,
ils accèdent
à une beauté nouvelle.
10/2/18
les silences,
parmi les buissons de mots,
quand l’arbre,
sous les tempêtes de l’hiver,
se dévêt de ses feuilles,
ils accèdent
à une beauté nouvelle.
10/2/18
Il faut toujours écrire comme on ouvre des volets en direction d’une aurore, – comme s’il l’on inventait, dans le premier matin, les premiers mots d’amour.
9/2/18
9/2/18
On habite un poème,
comme on porte les couleurs
de sa belle,
on se découvre dans un poème,
comme dans un regard,
une voix,
on fait ses armoiries
d’un poème,
comme jadis
dans un tournoi.
9/2/18
comme on porte les couleurs
de sa belle,
on se découvre dans un poème,
comme dans un regard,
une voix,
on fait ses armoiries
d’un poème,
comme jadis
dans un tournoi.
9/2/18
La poésie est tissée de ces instants dans le miroir desquels elle se contemple : elle est cette poussière d’or qui témoigne de ces étoiles qui ne sont plus.
9/2/18
9/2/18
Contre tout
ce dont tu rêves,
la Nuit pèse
de son épaule.
9/2/18
ce dont tu rêves,
la Nuit pèse
de son épaule.
9/2/18
Comme nos corps traversent des paysages physiques, nos âmes traversent des paysages intérieurs, sur lesquels le réveil, au milieu de la nuit, ouvre parfois, l’espace d’un instant, une perspective cavalière : bonheur et malheur ont leurs couleurs, leur éclat.
L’écriture peut rendre compte de ce...
L’écriture peut rendre compte de ce...
Mésange légère,
sur un arbre nu,
aujourd’hui venue
du fond de l’hiver.
8/2/18
sur un arbre nu,
aujourd’hui venue
du fond de l’hiver.
8/2/18
Des ténèbres du non-amour,
au plus secret de son grimoire,
de son désert des solitudes,
pour transmuter la nuit en or,
le poète trace une aurore.
7/2/18
"Aurore" . Tous droits réservés
http://nsa39.casimag...7/1802070744...
au plus secret de son grimoire,
de son désert des solitudes,
pour transmuter la nuit en or,
le poète trace une aurore.
7/2/18
"Aurore" . Tous droits réservés
http://nsa39.casimag...7/1802070744...
Écrire,
comme on dessine
un jardin zen,
comme l’on marche,
au hasard,
par maints détours,
tout comme un arbre
se profile
à contre-jour,
comme distille
son murmure
la rivière,
comme le ciel
lorsque décline
la lumière.
7/2/18...
comme on dessine
un jardin zen,
comme l’on marche,
au hasard,
par maints détours,
tout comme un arbre
se profile
à contre-jour,
comme distille
son murmure
la rivière,
comme le ciel
lorsque décline
la lumière.
7/2/18...
Derniers billets
-
Le sens de ma joiehier, 09:21
-
Donner senshier, 09:18
-
Dans l’impatiencehier, 09:13
-
Réparer les silences15 mai 2025
-
Soleil au cœur15 mai 2025
Derniers commentaires
-
L’ultime leçonmichelconrad - mars 05 2023 08:23
-
Chemin de croixLisAbelle - févr. 22 2022 08:44
-
La Reine qui ne dormait pasmichelconrad - oct. 25 2021 08:43
-
La Reine qui ne dormait pasLisAbelle - oct. 24 2021 08:09