michelconrad' Blog

Un jour,
pour chacun,
 
viendra le silence,
la nuit sans fin,
 
nous serons
ombre et lumière ,
 
dans les mémoires,
– avant que ne s’effacent,
 
ces mémoires,
elles-mêmes.
 

29/1/18

Devenus décharnés,
les arbres de janvier,
 
me semblent « Le Transi »,
attendant de renaître.
 
29/1/18
 
 
 
 
 
 
"Arbre en janvier" (25 janvier 2018). Tous droits réservés.
 
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Se teintent les branches
très discrètement,
 
– le printemps déclenche
sa marche en avant.
 
27/1/18

Un fil fin d’araignée
traverse le miroir,
 
– elle a dû y passer
pour tenter de s’y voir.
 
 
28/1/18

J’aspire à ce palais qui réside en votre âme,
même si votre cœur est éloigné du mien,
c’est l’unique bonheur qu’en vain je vous réclame,
pour éclairer ma vie, c’est l’unique chemin,
 
même si votre cœur est éloigné du mien,
savoir de qu...

Tous les livres que je ne lirai pas
tous les livres que je n’écrirai pas,
 
tous les êtres que je ne rencontrerai pas,
tous les pays dont je ne soupçonne pas la beauté,
 
toutes les vies que je ne vivrai pas,
les soleils que je ne verrai pas se lever,
 
les douceurs des printemps,
les fastes d...

Mon tour du village tient en peu de choses : quelques marronniers, quelques tilleuls, dont je prends des nouvelles, comme de vieux amis, la rivière, dont je consulte l’humeur, la couleur, l’amplitude, la vivacité, un « jardin zen » que des habitants ont imaginé, un vieux chêne qui est mon privilégié, et...

A contre-jour,
les arbres,
 
mandalas
sur le ciel hivernal.
 
 
27/1/18
 
 
 
"Arbre en janvier" (Janvier 2018). Tous droits réservés
 
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Ce trésor oublié,
la sensation d'aimer,
 
en nous-mêmes
sommeille,
 
et, soudain, se réveille,
en une immensité.

Tracer, de l’aube au soir,
sa vie, dans un grimoire,
 
en mots faits pour hâter
la venue du printemps,
 
consumé d’espérance,
écarteler son cœur
 
et survivre au silence.
 
 
26/1/18