Posté par michelconrad,
13 mars 2018
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J’éprouve une certaine fascination pour le génitif hébraïque à valeur superlative , celui de l’expression : « le Cantique des Cantiques ». Combien d’êtres seraient prêts à vivre la solitude des solitudes pour accéder à l’amour des amours ? Combien à demeurer dans le s...
Posté par michelconrad,
12 mars 2018
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Le matin est peuplé d'oiseaux. J'arrache le lierre, je desserre son étreinte autour de la maison. La vigne vierge, qui incendiait si joliment le mur, côté jardin, à l'automne, n'a pas survécu aux hivers.
J'écris, debout, face au jardin, comme Hugo, à Guernesey, face à la mer. Mon carnet est posé...
Posté par michelconrad,
12 mars 2018
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300 visite(s)
Le théâtre de Racine figure un théâtre d’ombres : au-delà des oripeaux des titres, (« Seigneur », « Madame ») , ce sont des âmes qui poussent leurs cris venus du fond des temps : « Dans un mois, dans un an, comment souffrirons-nous / Seigneur, que tant de mers me séparent de vous ?»......
Posté par michelconrad,
11 mars 2018
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Écrire, retrouver le sens profond des mots, qui n’est rien d’autre que leur sève et leur sang, rien d’autre que le soleil qui fait graviter notre cœur.
9/3/18
"Embarquement pour la lumière" (3 septembre 2017). Tous droit...
Posté par michelconrad,
11 mars 2018
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Certaines métaphores sont des conquêtes nouvelles, ouvrent des continents, des royaumes invisibles : on voudrait les avoir écrites, avoir été celui qui a fait ses premiers pas sur ces terres inconnues. Plus est grande leur apparente simplicité, plus on s’en veut de ne pas y avoir pensé, en premier. C’est, pou...
Posté par michelconrad,
09 mars 2018
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Pour l’oiseau, pour l’arbre, pour la forêt, pour la maison, pour la rivière, il n’y a pas de dimanche, de lundi, de vacances, de jours de fête, il y a un ciel qui change, des nuages qui se dessinent de façon fugitive et dont la forme, se métamorphosant sans cesse, devient, à peine née, un souvenir....